Métro parisien: la ligne 4 va être automatisée

La ligne 4 du métro parisien à la station Denfert-Rochereau. - -
La RATP va pouvoir lancer l'automatisation de la ligne 4 du métro parisien (porte de Clignancourt/mairie de Montrouge), après le feu vert du Stif, l'autorité organisatrice des transports franciliens, a-t-elle annoncé ce jeudi dans un communiqué.
Le Stif a autorisé mercredi la Régie des transports parisiens à lancer les premières études techniques dès cette année.
Objectif 2019
Le projet devrait permettre d'augmenter "la capacité de la ligne 4, sa régularité, sa qualité de service, sa réactivité et sa sécurité grâce à la mise en place de portes palières", dit la RATP, se fondant sur le retour d'expérience de la ligne 1, entièrement automatique depuis décembre 2012.
L'automatisation devrait être achevée à l'horizon 2019, "sans interruption majeur de trafic", le début des travaux étant prévu pour 2014.
Le PDG de la RATP Pierre Mongin s'est réjoui de la décision du Stif. "L'automatisation de la ligne 1, une première mondiale, avait démontré l'excellence des savoir-faire de la RATP en matière de métros automatiques. Ce nouveau projet, qui fait l'objet d'un dialogue social constructif, va permettre à l'entreprise de renforcer son leadership mondial sur les opérations de modernisation complexe de métros, permis par son modèle intégré et la haute technicité de son ingénierie", a-t-il affirmé.
Deuxième ligne la plus fréquentée
Transportant 740.000 voyageurs par jour, la ligne 4 est la deuxième ligne la plus fréquentée du métro. Elle traverse Paris du nord au sud et dessert 27 stations réparties sur 12,1 km. Un prolongement d'1,7km est en cours de réalisation vers Bagneux (Hauts-de-Seine).
La ligne 4 pourrait bénéficier d'un transfert des rames qui sont actuellement utilisées sur la ligne 14 et qui doivent être remplacées dans le cadre du prolongement de la ligne à Mairie de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).
Estimée à 256 millions d'euros, l'automatisation de la ligne 4 devrait être financée par le Stif à hauteur de 100 millions d'euros. La RATP est maître d'ouvrage de ce projet.