Horaires, prix, places… la SNCF détaille sa nouvelle offre Ouigo entre Paris et le centre-ville de Lyon

Annoncés au mois de septembre 2019, les TGV Ouigo relieront les centres-villes de Paris et Lyon à partir du 1er juin. Le directeur général de Ouigo Stéphane Rapebach a détaillé l'offre.

C'est une petite révolution sur la liaison TGV Paris-Lyon. A partir du 1er juin prochain, des trains Ouigo relieront les gares de Perrache et Part-Dieu à la gare de Lyon avec "trois allers-retours par jour", a détaillé le patron de la filiale low-cost de la SNCF, Stéphane Rapebach, dans une interview au Parisien. 

"Les Inoui actuels restent et nous ajoutons des Ouigo. Au total, il y aura donc 7.000 places en plus sur la liaison Paris-Lyon", explique le directeur général de Ouigo, qui confirme l'information déjà dévoilée au mois de septembre dernier.

Des trains matin, midi et soir

Jusqu'à présent, tous ces TGV low-cost s'arrêtaient à la gare de l'aéroport Lyon-Saint Exupéry. Il fallait ensuite entre 30 et 40 minutes pour rejoindre le centre-ville de Lyon. Seul un TGV, le soir, rejoignait la gare Perrache. 

"C'était ce qu'on appelle dans notre jargon un train technique (...) Plutôt que de le faire circuler à vide pour rejoindre son centre de maintenance lyonnais, on laissait les voyageurs", rappelle Stéphane Rapebach. 

Dans le détail, trois TGV Ouigo assureront la liaison entre la capitale des Gaules et Paris. "De Paris, ils partent à 6h26, 12h30 et 18h35. Et depuis Lyon à 9h17, 15h35 et 21h21", détaille le patron de Ouigo.

Préparer l'arrivée de la concurrence

Les premières places de ces nouveaux TGV seront mises en vente à partir du 10 mars avec des premiers prix à 16 euros. "Le maximum sera de 115 euros", promet Stéphane Rapebach, selon qui la moitié des clients Ouigo payent en moyenne moins de 25 euros. 

"On souhaite que tous les gens qui prennent encore leur voiture entre Paris et Lyon, qui prennent le bus ou des covoiturages, puissent choisir un TGV moins cher", a-t-il par ailleurs avancé sur Europe 1.

Mais au-delà d'une simple réponse à la demande, pour la SNCF, la création de ces nouvelles liaisons permet "surtout (...) d'occuper le terrain avant l'arrivée probable de la concurrence". En décembre 2020, d'autres opérateurs que la SNCF pourront faire circuler des trains sur le réseau français. Et la compagnie italienne Trenitalia a déjà affiché ses ambitions. 

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Benjamin Rieth