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Cette compagnie low cost facture la recharge de tablettes et smartphones sur les prises USB de ses avions

Si les compagnies aériennes low-cost ont bâti leur succès sur les options payantes, Scoot va jusqu'à faire payer la recharge électrique sur chaque prise USB mis à disposition du passager durant les le vol.

Si les compagnies aériennes low-cost ont bâti leur succès sur les options payantes, Scoot va jusqu'à faire payer la recharge électrique sur chaque prise USB mis à disposition du passager durant les le vol. - Flyscoot

Scoot, la filiale low cost de Singapore Airlines, facture 7,70 euros l'utilisation des prises USB de ses avions pour recharger un appareil. De quoi agacer ses passagers européens qui vont passer plus de 10 heures sur ses vols à destination de Singapour.

On savait déjà que les options payantes gonflaient les revenus des compagnies aériennes de tout type. Mais la facturation aux passagers d'options diverses et variées par les compagnies low cost, dont c'est la spécialité, franchit un nouveau cap. 

Désormais le fait de charger son smartphone ou sa tablette dans l'avion n'est plus systématiquement un service gratuit. En tout cas pas pour les passagers de la compagnie aérienne Scootqui est partie à l'assaut de l'Europe avec des vols direct vers Singapour depuis Berlin ou Athènes, et en correspondance depuis la plupart des grandes capitales, dont Paris.

En classe affaires, la recharge reste gratuite

Cette filiale de Singapore Airlines facture la recharge électrique via les prises USB mises à disposition des passagers à bord de ses Boeing 787 Dreamliner 787. Le principe de cette option payante, qu'elle a commencé à appliquer à partir de 2015, est stipulé sur son site flyscoot.com

Sur le vol direct de Berlin à Singapour d'une durée de douze heures, il faut par exemple accepter de payer 7,70 euros, relève le quotidien populaire allemand Bild. Pour l'aller-retour, la facture atteint donc 15,40 euros. Seuls les passagers voyageant en classe affaires peuvent continuer à recharger gratuitement leurs appareils.

Frédéric Bergé