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Le concurrent européen du Starlink d'Elon Musk se fait attendre: le français Thales dément avoir trouvé un accord avec Airbus et l'italien Leonardo

Les PDG de Thales, d'Airbus et de Leonardo : Patrice Caine, Guillaume Faury et Roberto Cingolani.

Les PDG de Thales, d'Airbus et de Leonardo : Patrice Caine, Guillaume Faury et Roberto Cingolani. - Ludovic Marin, Benoît Tessier et Riccardo de Luca

Les trois groupes aérospatiaux travaillent sur un projet, appelé "Bromo", pensé pour créer un géant européen capable de concurrencer Starlink d'Elon Musk.

Il faudra encore patientier un peu. Thales a déclaré jeudi 16 octobre que les travaux visant à former une alliance satellitaire européenne avec Airbus et Leonardo se poursuivaient, en réponse à un article de presse annonçant qu'un accord de principe avait été trouvé.

Le journal allemand Boersen-Zeitung avait rapporté jeudi que les trois groupes aérospatiaux étaient parvenus à un accord de principe et a ajouté que la signature de celui-ci aurait lieu dans les prochains jours, citant des sources non spécifiées au courant de l'affaire.

Le projet, baptisé "Bromo", est conçu pour créer un géant européen capable de concurrencer le système Starlink de l'homme d'affaires américain Elon Musk. Airbus n'était pas disponible pour un commentaire dans l'immédiat. Leonardo n'a pas souhaité faire de commentaire.

Reuters a rapporté le mois dernier que les trois groupes avaient redoublé d'efforts pour combiner leurs activités satellitaires dans une coentreprise de 10 milliards d'euros et qu'ils travaillaient à la conclusion d'un accord initial dans les semaines à venir.

Michael Schoellhorn, directeur général d'Airbus Defence and Space, a depuis déclaré que le projet était en bonne voie mais que plusieurs questions devaient encore être clarifiées.

Début octobre, BFM Business et La Tribune indiquaient que les différents acteurs ne s'étaient pas encore mis d'accord sur la répartition des parts dans la nouvelle entité.

P.La. avec AFP