Le champion de MMA Ciryl Gane investit dans des start-ups pour "développer le sport en France"

A l'occasion de la neuvième édition de BIG, le champion de MMA était présent sur le plateau de BFM Business pour éviter son partenariat avec la start-up Kobi qui propose une solution pour que les marques et les entreprises offrent du sport à leurs clients ou à leurs salariés.

Ciryl Gane est à l'Accor Arena ce jeudi 5 octobre... mais pas pour combattre. Presque un mois jour pour jour après sa victoire par ko contre le Moldave Sergei Spivac, le champion français de MMA revient dans cette salle à l'occasion de la neuvième édition de BIG, Bpifrance Inno Génération, sur le thème de la fierté pour cette année 2023. Le spécialiste des arts martiaux mixtes était invité sur le plateau de BFM Business ce jeudi aux côtés de Sofiane Laurent, président et fondateur de Kobi, une start-up dans laquelle Ciryl Gane a récemment investi.

Kobi constitue une solution pour que les marques et les entreprises offrent du sport à leurs clients ou à leurs salariés. Active sur les réseaux sociaux dès ses débuts, notamment Facebook, la start-up revendique aujourd'hui 8000 points de vente et vient de nouer un partenariat avec le géant de la grande distribution Auchan.

Le grand débat : Kobi, le succès passe-t-il par les athlètes ambassadeurs ? - 05/10

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Des investissements dans 4 ou 5 start-ups liées au sport

Au micro de BFM Business, le combattant de MMA a évoqué les raisons qui le poussent à investir dans des start-ups. "Mon but premier en investissant dans les start-ups, c'est parce que la carrière ne dure pas indéfiniment donc il faut prévoir l'après-carrière, rappelle le sportif âgé de 33 ans. Au-delà de ça, la première chose qui me fait dire oui ou non, c'est que Sofiane est venu me parler et il y a un contact qui s'est fait naturellement."

"Le projet me plaît aussi énormément: le développement du sport dans notre pays, je trouve ça tellement important, c'est une vraie issue. Quand on est en échec scolaire par exemple, le sport est une magnifique issue, c'est aussi un boulot", résume Ciryl Gane.

La retraite sportive n'étant pas encore d'actualité, Ciryl Gane peut compter sur son grand-frère pour le soutenir dans ses projets d'investissements, notamment pour analyser leur viabilité financière. "On s'amuse pas non plus à jeter l'argent à gauche à droite, insiste-t-il. Dans toutes les start-ups dans lesquelles j'ai investies, quatre ou cinq, c'est le secteur du sport parce que c'est quelque chose qui me correspond, qu'il y a un réel but: développer la voie du sport dans mon pays qui est un peu en retard par rapport aux Etats-Unis par exemple."

Timothée Talbi