INFO BFM BUSINESS. Rachat du Doliprane: Sanofi attend de nouvelles offres d'ici vendredi soir

Le groupe pharmaceutique a donné jusqu'à vendredi soir aux deux fonds candidats au rachat de sa filiale de médicaments sans ordonnance pour revoir leurs offres.

Sanofi demande de nouvelles offres pour la vente du Doliprane. Selon les informations de BFM Business, le groupe pharmaceutique souhaite que les fonds PAI et CD&R, tous deux candidats au rachat d'Opella, sa filiale de médicaments sans ordonnance, améliorent leurs propositions.

Sanofi a laissé jusqu'à vendredi soir aux deux candidats pour remettre leur copie. Les fonds PAI et CD&R sont invités, bien sûr, à améliorer le prix qu'ils ont proposé, autour de 15 milliards d'euros.

Le propriétaire du Doliprane souhaite aussi discuter de la future gouvernance qu'il partagera avec le repreneur. L'objectif est de conserver des droits de veto sur les grandes décisions stratégiques du futur acquéreur. Sanofi doit aussi négocier avec les deux candidats de la place qu'il gardera au capital d'Opella. Une participation comprise entre 40% et 49% est évoquée.

Sanofi veut donner des gages au gouvernement

En revanche, les sujets sociaux ne semblent pas au menu des débats finaux entre le groupe pharmaceutique et les deux candidats.

"Les deux offres sont en phase avec le plan de la direction de Sanofi", explique une source proche du dossier.

Le groupe martèle depuis plusieurs semaines qu'il maintiendra en France les deux usines dédiées au Doliprane et les 1.000 emplois concernés ainsi que des garanties d'approvisionnement, comme l'a exigé le gouvernement.

Pourquoi Sanofi veut-il vendre ses usines de Doliprane?

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Sanofi donnera des gages à l'exécutif pour contrer toute polémique. Le groupe préfèrerait éviter qu'il n'envoie Bbifrance au capital de sa filiale pour garder un œil dessus. Le choix de Sanofi, entre PAI et CD&R, est ensuite attendu dans le courant du mois d'octobre.

Matthieu Pechberty Journaliste BFM Business