Airbus met aux enchères 500 pièces d'A380

Les bénéfices de cette vente qui aura lieu en octobre seront reversés à la la Fondation Airbus et à l’association AIRitage.

On le voit moins dns le ciel mais il suscite toujours la passion. L'A380 est un morceau de l'histoire aéronautique française et Airbus le sait bien.

Les passionnés seront donc au rendez-vous pour la vente aux enchères de 500 pièces du mythique jumbojet qui sera organisée en octobre prochain.

"L’occasion pour les amateurs de s’offrir un véritable morceau d’histoire à travers des pièces sélectionnées pour leur intérêt technologique et bien souvent esthétique" peut-on lire sur le site de la Maison Labarde qui organise la vente.

Lampes, bar, escalier, rampe, trolleys, sièges, et même la corde de secours du cockpit: près de 500 éléments, en grande majorité issus de la cabine de cet appareil emblématique, seront proposés à la vente au cours de cet événement qui se tiendra à la fois en présentiel et à distance.

Lampes, escalier, sièges...

Le bénéfice de cette vente sera majoritairement reversé à la Fondation Airbus et contribuera au financement de ses initiatives à caractère humanitaire. Une partie du montant sera également attribuée à l’association AIRitage oeuvrant pour la sauvegarde du patrimoine aéronautique.

La très grande majorité des pièces proviennent de l’A380 MSN13. Cet appareil, mis en service le 23 octobre 2008 et opéré par Emirates Airlines transportait jusqu’à 489 passagers dans une configuration en trois classes. D’autres éléments, comme les sièges business, ont été prélevés sur d’autres A380.

Si l'aéronef est aujourd'hui un morceau d'histoire, il continue néanmoins encore à voler dans de nombreuses compagnies, notamment pour accompagner une reprise forte du trafic sur le long-courrier.

Certaines compagnies qui continuent à exploiter le plus gros avion du monde décident aujourd'hui d'accentuer son utilisation à l'image de British Airways. Rappelons que Airbus a décidé d'arrêter sa production en 2019.  

Selon un décompte de Flightradar, le 21 avril dernier, on dénombrait 50 de ces quadri-réacteurs dans les airs, preuve de sa résilience aupès des compagnies aériennes. Pour autant, on en dénombrait plus de 240 en service avant la crise sanitaire.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business