Impôt sur les sociétés: les grandes entreprises ont versé 13 milliards d'euros au titre de 2021

Les grands groupes privés tricolores affirment avoir payé à eux-seuls 17% de l'impôt sur les sociétés total prélevé par l'admnistration fiscale l'année dernière, au titre de l'exercice 2021.

Les grands groupes privés fançais contribuent significativement à l'économie tricolore. C'est une des conclusions de l'étude de l'Assocation française des entreprises privées (Afep) dévoilée ce mercredi. L'organisation a mené un sondage auprès de 110 entreprises membres (sur 114 au total). Parmi elles figurent 98 entreprises françaises comme Airbus, JCDecaux, Michelin, Nestlé France ou encore Dassault.

Or, à l'heure où l'option d'une taxation des "superprofits" est sur la table des dicussions budgétaires, on apprend que ces entreprises françaises ont réglé 13 milliards d'euros d'impôt sur les sociétés (IS) à l'administration fiscale au titre de 2021. Une somme qui représente 17% de l'IS total prélevé dans l'Hexagone cette année-là. Et ce, même si la plus grande partie de leur activité se situe à l'étranger. Le marché français ne génère en effet seulement 23% du chiffre d'affaires global des entreprises membres de l'Afep.

77 milliards d'euros de prélèvements obligatoires

Outre l'IS, ces groupes privés se sont aussi acquittés de prélèvements sur le travail. D'après le sondage, ils ont versé 45 milliards d'euros de ces prélèvements, dont 37,8 milliards de charges patronales et 7,2 milliards de taxe d'apprentissage, formation professionnelle, taxe sur les salaires, versement transport, etc.

Au total, les membres de l'Afep ont contribué à hauteur de 77 milliards d'euros en taxes et en impôts divers, soit 18% de l'ensemble des prélèvements obligatoires versées par les entreprises en France.

Ces grandes entreprises emploient également 2,1 millions de personnes, soit 12% des salariés du secteur privé. Enfin, elles leur versent l'équivalent de 100 milliards d'euros de salaires bruts, ce qui représente 16% de la masse salariale française.

Nina Le Clerre