Avec la hausse des températures, la consommation d’électricité baisse de 8,5%

La consommation d'électricité est à nouveau en baisse. Selon les chiffres hebdomadaires de RTE, cette consommation électrique française a diminué de 8,5% la semaine dernière par rapport à la moyenne des années précédentes.

La tendance à la baisse de la consommation d'électricité se poursuit en France. Selon les dernières données publiées par RTE, la consommation électrique française a reculé de 8,5% la semaine dernière par rapport à la moyenne des années précédentes, avant la crise sanitaire (2014-2019).

La semaine précédente, la consommation d'électricité avait déjà diminué, mais moins fortement: -7,4%. Les températures plus douces, observées depuis la deuxième moitié du mois de décembre, explique cette nouvelle baisse de consommation. Ce chiffre de 8,5% se situe dans la moyenne des quatre dernières semaines observées.

RTE explique que “sur la semaine passée, les températures se sont situées significativement au-dessus des normales de saison, avec un écart positif atteignant 9,2°C le samedi 31 décembre.”

"Le retour des températures au-dessus des normales de saison depuis le 19 décembre réduit en revanche ce besoin" [d’électricité pour le chauffage, ndlr], précise RTE dans son communiqué.

Hausse des températures depuis mi-décembre

Ce jour-là, la température moyenne observée dans le pays était de 13,8° contre 4,6° de moyenne les années précédentes. Depuis le 19 décembre, la France dépasse -assez largement- les normales de saison, tous les jours.

Le plan de sobriété du gouvernement prévoit une réduction de 10% de la consommation d'énergie sur les deux prochaines années par rapport à 2019.

Dans un contexte de crise énergétique, RTE a mis en place ce suivi hebdomadaire de la consommation d'électricité. À noter sur la méthodologie utilisée: les données publiées sont alignées sur les températures normales pour la période concernée. Plus concrètement, la consommation est calculée à partir d'une température de référence, pour observer les variations structurelles d'une année à l'autre au-delà des effets météorologiques, comme un temps anormalement plus doux ou plus froid.

Sofiane Aklouf