Enquête ouverte après un sabotage visant la frégate Amiral Ronarc'h en construction à Lorient

Qui a commis un acte de malveillance sur la frégate Amiral Ronac'h? - FRED TANNEAU
La cyber-frégate Amiral Ronarc’h en construction à Lorient a-t-elle été visée par un acte de sabotage? Une enquête à été ouverte pour le déterminer, selon une information du Télégramme. Ce navire est le premier d'une série de cinq dont trois doivent être livrées avant 2030. Il aurait subi des "actes de malveillance".
Plusieurs câbles ont été sectionnés il y a quelques semaines alors que la frégate de défense et d'intervention (FDI) est en cale sèche, dans le bassin numéro 3 du site industriel de Lorient. Le Télégramme dévoile que l'armateur Naval Group a porté plainte auprès du parquet de Lorient qui s’est dessaisi du dossier au profit du parquet à compétence militaire de Rennes.
"Atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation"
Une enquête a été ouverte pour "destruction de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, un crime prévu et réprimé par l’article 411.9 du Code pénal". Selon l'information du quotidien régional, "le général commandant la gendarmerie maritime a été saisi des investigations.
Cette autorité devra déterminer si cet acte a été perpétré par un employé mécontent, un militant extrémiste ou s'il a été commis par une puissance étrangère. Comme l'indique le Télégramme, le site de Naval Group de Lorient s'étend sur 42 hectares et emploie 2500 collaborateurs et plus de 1000 sous-traitants. Les secteurs y sont cloisonnés, les chantiers sécurisés et tous n’ont pas accès à toutes les zones.
