Émeutes après la mort de Nahel: les assureurs "mobilisés", ne s'engagent pas sur les franchises

Des commerces ont été saccagés et pillés ce jeudi soir à Lille. - BFM Grand Lille
L'organisation professionnelle France Assureurs a assuré samedi soir à l'AFP que ses membres étaient "tous mobilisés" pour répondre aux victimes des émeutes, sans répondre toutefois précisément à ce stade à la demande du ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui veut une baisse des franchises.
"Les assureurs sont mobilisés et continueront à répondre présents (...) pour accompagner leurs assurés", a indiqué la fédération, qui compte 252 membres représentant plus de 99% du marché selon son site, dans une réponse aux sollicitations de l'AFP.
Cellule de crise
"Accélérer l'indemnisation est particulièrement crucial pour permettre aux professionnels dont l'outil de travail a été dégradé voire détruit de redémarrer rapidement leur activité", a-t-elle relevé.
L'organisation professionnelle demande aux sinistrés de contacter "le plus vite possible" leurs assureurs "par tout moyen de communication".
Une cellule de crise "organisera des points de situation fréquents entre les assureurs pour suivre l'évolution de la situation, identifier les besoins du terrain et apporter les réponses adaptées", a précisé France Assureurs.
Bruno Le Maire avait demandé aux assureurs plus tôt samedi de prolonger les délais de déclaration, de réduire les franchises et d'indemniser rapidement les professionnels victimes des émeutes. La fédération des assureurs a selon lui "pris des engagements formels d'étudier la possibilité de réduire les franchises", lors d'une réunion samedi après-midi à Bercy.
France Assureurs n'a pas répondu sur ce point dans sa communication. Un porte-parole a confirmé à l'AFP qu'il fallait s'y tenir "pour l'instant".