Vers un mouvement social généralisé? La CGT "souhaite que ce soit comme ça que ça se termine"

Bientôt, la grève générale? C'est une perspective qui inquiète le renseignement territorial, apprend-t-on ce mercredi dans une note du renseignement. Et c'est le souhait de la CGT. "Ce qui reste aux grévistes, c'est la généralisation de ce mouvement", explique Alexis Antonioli, secrétaire général CGT de la plateforme TotalEnergies Normandie.
Lui et ses camarades de la CGT ont quitté les négociations avec la direction dans la nuit de jeudi à vendredi, tandis que la CFDT a annoncé un "compromis trouvé." L'accord, qui comporte une hausse de 7% des salaires, et qui doit être approuvé par les autres syndicats avant midi, est loin des exigences de la CGT.
"Aujourd'hui, on a une direction qui pensait pouvoir s'en sortir. Mais nous, ce qu'on pense, c'est qu'on a un vrai risque de contagion dans le pays", estime toutefois Alexis Antonioli.
"La direction de Total est à genoux"
"C'est notre souhait en tout cas d'appeler le plus largement possible à se mobiliser dans la période avec un Etat, un gouvernement et une direction de Total qui sont à genoux parce que le rapport de force qui est en train d'être monté est énorme", explique-t-il.
Quelques heures plus tôt, la CGT, FO, Solidaires, la FSU et les organisations de jeunesse Fidl, Unef, MNL et la Vie lycéenne ont appelé à une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles mardi 18 octobre, selon un communiqué publié jeudi.
"On invite l'ensemble des travailleurs de ce pays à entrer dans la lutte et à y aller eux aussi de leurs revendications. Et en tout cas on souhaite que ce soit comme ça que ça se termine", lance Alexis Antonioli.