BFM Business
Social

Un suivi numérique des chômeurs expérimenté dans deux régions dès le 1er novembre

Les demandeurs d'emploi de Bourgogne-Franche-Comté et Centre-Val-de-Loire devront renseigner chaque mois leurs actes de recherche d'emploi à l'occasion de la mise à jour de leur situation

Les demandeurs d'emploi de Bourgogne-Franche-Comté et Centre-Val-de-Loire devront renseigner chaque mois leurs actes de recherche d'emploi à l'occasion de la mise à jour de leur situation - AFP

Le "journal de la recherche d'emploi" sera expérimenté dès le 1er novembre en Bourgogne-Franche-Comté et Centre-Val-de-Loire. Ce dispositif numérique de suivi des chômeurs sera testé jusqu'au 1er janvier 2023 pour prendre le temps de l'évaluer avant une extension nationale.

A partir du 1er novembre, le Le "journal de la recherche d'emploi" des chômeurs sera expérimenté dans deux régions Bourgogne-Franche-Comté et Centre-Val-de-Loire selon un arrêté publié au Journal officiel mercredi. Ce "journal de bord" numérique est destiné à mieux suivre les personnes en recherche d'emploi qui devront renseigner chaque mois les démarches effectuées pour retrouver un emploi. Prévue par la loi "Avenir professionnel", l'expérimentation sera déployé dans ces deux régions jusqu'au 1er février.

Ce journal permettra à Pôle emploi "de mieux détecter l'évolution de la situation et des besoins des demandeurs d'emploi, afin d'y répondre plus rapidement et plus efficacement, avec l'appui de solutions d'intelligence artificielle", selon la convention 2019-2022 de l'opérateur récemment approuvée par son conseil d'administration.

Evaluer jusqu'au 1er janvier 2023

"Ce journal est utilisé à des fins d'accompagnement des demandeurs d'emploi: il n'est pas un outil de contrôle de l'intensité de la recherche d'emploi", précise la convention, en réponse à des craintes exprimées par les syndicats. 

Les demandeurs d'emploi pourront "bénéficier d'un accompagnement en agence et par téléphone" pour remplir ce "journal". Alors que l'expérimentation était prévue pour durer 18 mois, le gouvernement va proposer de la prolonger jusqu'au 1er janvier 2023 afin de disposer d'un délai suffisant pour évaluer le dispositif. 

P.S. avec AFP