Dégradation de la permanence d'Eric Ciotti: le député assure qu'il ne cédera "à aucune pression"

"Cela traduit une véritable dérive". Après que sa permanence niçoise a été vandalisée dans la nuit de samedi à dimanche, Eric Ciotti, patron des Républicains et député des Alpes-Maritimes a fustigé ces actes sur BFM Nice Côte d'Azur.
"Ce qui est insupportable, c’est de faire pression sur des élus pour qu’ils votent, a regretté le parlementaire sur BFM Nice Côte d'Azur ce matin. Je n’ai des comptes à rendre qu’à ceux qui m’ont fait confiance et sûrement pas à l’extrême gauche. J’entends la colère des Français. Elle est le résultat des erreurs du gouvernement. Je ne céderai à aucune menace, à aucune pression."
"L'extrême gauche" visée
L'ex-candidat à la primaire des Républicains a également pointé du doigt une situation de violence issue des débats agités sur les bancs de l'Assemblée nationale.
"Ça traduit une véritable dérive que l'on vit dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, avec la violence verbale et les outrances des Insoumis. Et cette violence est aujourd'hui propagée dans la rue et dans les manifestations", a-t-il expliqué.
Pour Eric Ciotti, ce danger provient de "l'extrême gauche qui est une extrême gauche totalitaire".
"Je constate qu'on a manifesté devant ma permanence la veille et le lendemain, avec des drapeaux de la CGT avec des drapeaux de l'extrême gauche".
"Très peu" de députés LR voteront les motions de censure
Alors que les deux motions de censure déposées par le groupe Liot et la Nupes ainsi que celle du Rassemblement national seront votées ce lundi, le chef de file des Républicains a indiqué que "très peu" de députés LR les voteront.
"L’immense majorité du groupe Les Républicains ne votera aucune motion de censure", a insisté le patron du parti sur BFM Nice Côte d'Azur.
Et d'ajouter: "Voter celle avec Mme Le Pen ou celle avec M. Mélenchon, c’est souhaiter demain que M. Mélenchon soit Premier ministre, que Mme Le Pen soit ministre des Finances, M. Boyard ministre des Universités. Tout ça est ridicule. (...) Quel attelage baroque, grotesque, clownesque même."