Gabriel Attal assure que les baisses d'impôts dépendront "de la réduction du déficit"

Invité ce vendredi matin sur BFMTV-RMC, le ministre a lié les promesses de baisses d'impôts au désendettement de la France.

Alors que le gouvernement assure vouloir baisser les impôts d'ici la fin du quinquennat, le flou règne encore autour de la concrétisation de cette promesse.

"On va y travailler avec les parlementaires", a affirmé ce vendredi matin le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, sur BFMTV-RMC. "En termes de calendrier, ça sera en fonction de la réduction du déficit", a-t-il précisé.

"On le fera quand ce sera possible", a dajouté Gabriel Attal, pour qui "il y a plusieurs leviers possibles", citant notamment l'impôt sur le revenu et les cotisations prises sur le salaire brut.

Pas de baisse de la TVA

Le ministre a néanmoins écarté une baisse de la TVA, qui serait "des pertes pour les finances publiques, de plusieurs milliards d'euros, et rien en plus pour le pouvoir d'achat".

Il y a déjà eu "des baisses de TVA sur certains secteurs", comme la restauration et les protections hygiéniques, mais "le prix pour le consommateur n'a pas baissé" car cela "va dans les marges des distributeurs", a-t-il avancé.

Gabriel Attal a également exclu de nouvelles aides ciblées. "On arrive au bout d'une logique de chèques", a-t-il assuré.

Jérémy Bruno Journaliste BFMTV