Textile, jouets... Michel-Édouard Leclerc assure que certains produits vont "carrément baisser"

Des baisses de prix attendues dans les supermarchés. "Tout ce qui est non alimentaire mais aussi peu produit en France, comme le textile, des choses [qui sont] importées, vont carrément baisser", a avancé ce lundi matin Michel-Édouard Leclerc sur Franceinfo.
"Ce qui coûtait cher, l'année dernière et l'année d'avant, c'étaient les coûts de transport depuis l'Asie (…). Sur le textile et même déjà les jouets de Noël dans les semaines qui viennent, il y a de vraies baisses (...) d'une année sur l'autre, de l'ordre de 2 à 3%", selon Michel-Édouard Leclerc.
Du côté de l'alimentaire, ce sont des "petits groupes de marchés" qui devraient voir leurs prix baisser dans les prochains temps. "Le marché des céréales a suffisamment baissé" cette année "pour qu'on puisse avoir des pâtes moins chères", de même pour tous les autres produits à base de céréales, comme "les pizzas", a assuré le patron des magasins E.Leclerc. Par ailleurs, même s'il est "en train de remonter", le cours du café est "quand même resté stable à la baisse" et "on va aller demander des baisses sur le prix du café", a-t-il poursuivi.
Négociations commerciales
Michel-Édouard Leclerc regrette néanmoins avoir reçu des tarifs "à la hausse", "entre 6 et 10%", de la part des industriels, pour donner le coup d'envoi des négociations commerciales. "Il va falloir ramener ça à des 2%, à des 3% maximum […]. On va demander à des grands groupes comme Nestlé, Henkel, Procter & Gamble, de diluer leurs propositions de hausses. On ne doute pas qu'ils aient des coûts en augmentation", mais "quand on est puissant, quand on est à travers le monde, on peut différer un certain nombre de hausses", a-t-il affirmé.
Bien que les députés aient fermé la porte à un moratoire sur son application, Michel-Édouard Leclerc n'abandonne pas la bataille contre la loi Descrozaille, qui fixe notamment une marge obligatoire de 10% pour les distributeurs ou limite les promotions sur les produits d'hygiène. "On a d’autres voies de contentieux", a affirmé Michel-Edouard Leclerc, se disant prêt à aller en justice. "Si la loi, que j'appliquerai, ne permet pas de négocier moins cher, d'avoir des prix bas ou de faire des promotions, oui, on va taper", a-t-il déclaré.