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Michel-Édouard Leclerc l'assure: il y aura bientôt du gel hydroalcoolique dans les magasins 

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Comme tous les commerçants, le groupe Leclerc a connu des soucis d'approvisionnement en gel hydroalcoolique. Mais tout devrait rentrer à la normale dès demain, assure Michel-Edouard Leclerc sur BFMTV.

En ces temps d'épidémie de coronavirus, les Français sont invités à redoubler de vigilance sur l'hygiène et à se laver les mains le plus souvent possible. Michel-Edouard Leclerc est paré pour appliquer ces consignes : sur le plateau de BFMTV ce mercredi, il brandit un flacon de gel hydroalcoolique de marque Lidl.

"J'ai eu le droit à mon petit gel ce matin. Et ce n'est même pas un gel Leclerc, c'est un gel Lidl. On s'en passe (entre enseignes de la grande distribution, NDLR), il y a une très grande solidarité", lance Michel- Edouard Leclerc, Président du Comité Stratégique des centres E. Leclerc.

Des prix désormais encadrés par décret

Car le groupe E.Leclerc, tout comme les autres chaînes de distribution et les pharmacies, a connu une rupture de stocks de gels hydroalcooliques.

Mais il affirme que les choses vont rentrer dans l'ordre dès demain. "Nous avons réussi à en faire refaire. Les fournisseurs ont redéployé des chaînes très rapidement 24 heures sur 24", détaille le dirigeant. Les commandes sont donc en train d'arriver "demain ou après-demain" dans les magasins.

Concernant l'inflation des prix des flacons dans certains magasins, il assure qu'il n'y a pas eu de volonté de profiter de l'occasion pour faire du chiffre.

"Certains hypermarchés de Carrefour, de Leclerc ont été chercher des gels industriels dont les conditionnements étaient plus grands. On passe de 100 ml à un litre et donc le prix n'est pas le même. Ensuite il en manquait donc on est allé en chercher chez les grossistes sans négocier les prix", explique Michel-Edouard Leclerc.

Mais les prix de vente sont de toutes façons encadrés par un décret, avec un plafond fixé à 2 euros pour 50 ml et 3 euros pour 100 ml.

"C'est carré maintenant. Et c'est à perte. Oui on perd de l'argent, mais franchement, ce n'est pas le souci d'aujourd'hui", précise Michel-Edouard Leclerc.
Coralie Cathelinais