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Une officine qui fabriquait de faux documents démantelée par la police aux frontières dans les Alpes-Maritimes

Voiture de police devant un palais de justice (photo d'illustration)

Voiture de police devant un palais de justice (photo d'illustration) - AFP

La police aux frontières a découvert une officine de fabrication de faux documents à la suite d'un contrôle routier à Vallauris (Alpes-Maritimes), le 7 septembre dernier. Près de 75 cartes d'identités de pays européens ont été saisies.

Un réseau de fabricants de faux documents d'identité a été démantelé dans les Alpes-Maritimes à la suite de deux perquisitions, indique la police nationale du département, dans un communiqué publié ce lundi 15 septembre.

Au total, trois personnes sont suspectées d'être impliquées dans ce recel de faux documents administratifs et acquisition d'armes sans déclaration. L'officine a été découverte lors de perquisitions conduites à la suite d'un contrôle routier à Vallauris, le 7 septembre dernier.

Un conducteur et sa passagère avaient été contrôlés par un équipage de la BAC. Le conducteur, qui se trouve en situation irrégulière sur le territoire français, ne possédait pas de permis de conduire et avait sur lui un morceau de résine de cannabis, indique le communiqué. Sa passagère possédait une bombe lacrymogène et un couteau. Les deux ont été placés en garde à vue.

"Une véritable officine"

Lors d'une première perquisition au domicile du conducteur, "une véritable officine de confection de faux documents d'identité européens" a été découverte. 33 cartes et permis de séjours italiens, 25 cartes d'identité belges ainsi que 15 cartes d'identité espagnoles et portugaises ont notamment été retrouvées ainsi que du matériel destiné à la confection dont une imprimante à sublimation thermique.

Un pistolet automatique à blanc de calibre 9mm ainsi que des cartouches ont été saisis au domicile de la passagère lors d'une seconde perquisition. Lors des auditions, la police a découvert l'implication d'une deuxième femme, qui aurait fourni le pistolet et le cannabis au conducteur.

"La deuxième femme impliquée lors de son audition, reconnaissait qu’elle était consommatrice de cannabis, mais niait toute activité de revente, tant de stupéfiants que d’armes. En situation irrégulière sur le territoire français, elle ajoutait que le conducteur lui a proposé des faux papiers pour régulariser sa situation", précise le communiqué.

Le conducteur ainsi que cette deuxième femme impliquée, déjà connus défavorablement de la justice, ont été déférés devant le tribunal judiciaire de Grasse et seront jugés en comparution immédiate. La troisième personne impliquée a été convoquée devant le délégué du procureur en vue de se voir notifier une ordonnance pénale pour les faits de port d'armes.

Arthus Vaillant