Suspicion de féminicide à Antibes: l'ancien compagnon de la victime interpellé en Italie

Le corps d'une femme a été retrouvé à son domicile le 11 mai dernier avec des "traces d’ecchymoses et des traces traumatiques". Son ancien compagnon, déjà condamné, a été interpellé en Italie deux jours plus tard.

L'ancien compagnon de la femme retrouvée morte à son domicile à Antibes a été interpellé en Italie ce lundi 13 mai, a indiqué le parquet de Grasse dans un communiqué. Une information judiciaire du chef d'homicide par concubin avait été ouverte plus tôt dans la journée.

L'homme déjà condamné pour "violences par conjoint"

Samedi 11 mai, le corps d'une femme d'une trentaine d'années a été retrouvé à son appartement. Il présentait des "traces d’ecchymoses et des traces traumatiques". Les secours avaient été alertés par le suspect, signalant ne pas avoir de nouvelles de son ancienne compagne", qui est resté injoignable après la découverte.

Le casier judiciaire de l'homme de 44 ans "comporte douze mentions dont une condamnation par le tribunal correctionnel de Grasse le 28 mars 2022, à 18 mois d’emprisonnement dont six mois avec sursis probatoire pendant deux ans pour des faits de violences suivies d’incapacité n’excédant pas huit jours, aggravées par trois circonstances, en l’espèce en ayant été commises par conjoint, avec usage d’une arme et en état d’ivresse sur la défunte", précise le parquet.

Une autopsie doit avoir lieu mardi 14 mai.

3114 et 3919, les numéros à contacter

Le 3114 est la ligne nationale de prévention du suicide, gratuite et accessible 24h/24 et sept jours sur sept. Elle est assurée par des professionnels de santé, infirmiers ou psychologues pour accompagner les personnes ayant des pensées suicidaires.

Le 3919 est le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, mariages forcés, mutilations sexuelles, harcèlement...). C'est gratuit et anonyme. Il propose une écoute, informe et oriente vers des dispositifs d'accompagnement et de prise en charge. Ce numéro est géré par la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF).

Marine Langlois