Sécheresse: des pluies "bénéfiques" dans les Alpes-Maritimes, mais pas suffisantes

Les cumuls de précipitations sont normaux pour cette période de l'année dans les Alpes-Maritimes.

La pluie a rythmé le mois de mai dans les Alpes-Maritimes. Mais, contrairement à ce que l'on pourrait penser, les cumuls de précipitations sont normaux pour cette période de l'année.

"Sur la bande littorale, depuis le début du mois de mai, on enregistre 15 à 30 millimètres, et si on monte en altitude, 60 à 80 millimètres de pluie", détaille Anthony Brunain, président de Nice Météo, au micro de BFM Nice Côte d'Azur.

"Les cumuls de pluie, actuellement, sont normaux pour un mois de mai. Les Azuréens le savent, c'est assez fréquent d'avoir de la pluie que ce soit pour le festival de Cannes ou le Grand Prix de Monaco. Pour le moment, on est sur des cumuls de pluie tout juste dans la normale. On sait qu'il va y avoir encore un peu de pluie qui va arriver donc on va peut-être avoir un léger excédent", explique-t-il.

Des pluies "vraiment bénéfiques"

La situation ne semble pas s'améliorer pour le moment. "Jusqu'à la fin du mois de mai le temps va rester instable, notamment en montagne, avec des évolutions orageuses l'après-midi. Parfois, ces pluies atteindront le littoral", selon Anthony Brunain.

Si nombreux sont ceux qui attendent le retour du soleil, ces pluies n'en sont pas moins une bonne nouvelle alors que la région, comme de nombreuses autres, est touchée par la sécheresse. Elles ne suffiront cependant pas à pallier entièrement le problème.

"Ces pluies sont vraiment bénéfiques pour les sols en surface. On enregistre pas non plus de gros excédents qui pourraient remplir nos nappes phréatiques, ce n'est pas du tout le cas. Disons que ça évite que la situation ne s'aggrave", indique Anthony Brunain.

"On stabilise une situation qui est inquiétante mais on ne peut pas dire que ça règle nos problèmes de nappes phréatiques, loin de là. Il faudra beaucoup plus de pluie. On enregistre un an et demi de déficit de pluie donc ce n'est pas en un mois qu'on va corriger ce gros déficit. Par contre, c'est certain que c'est mieux que rien et c'est bon pour les sols en surface en tout cas, c'est bon pour la nature quand même".

S.Bo