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Policiers menacés à Cannes: le suspect dit avoir entendu "des voix", sa garde à vue levée pour une hospitalisation d'office

Un brassard de police à Marseille. (Illustration)

Un brassard de police à Marseille. (Illustration) - Christophe Simon - AFP

La garde à vue de l'homme, interpellé après une attaque au couteau à Cannes ce samedi 15 mars, a été levée. Son audition reprendra lorsque son état de santé le permettra, indique le parquet de Grasse.

L'homme, interpellé après une attaque au couteau ce samedi 15 mars à proximité du commissariat de Cannes, a assuré au cours de sa garde à vue avoir "agi sur instructions de 'voix'", précise le parquet de Grasse, dans un communiqué.

Cette même source indique que sa garde à vue a été levée pour une hospitalisation d'office et que son audition "sera effectuée lorsque son état de santé le permettra".

L'homme, d'une vingtaine d'années et de nationalité marocaine, était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis 2024. Son casier judiciaire mentionne qu'il a été condamné à six mois avec sursis pour vol aggravé, mais aussi à trois mois avec sursis pour vol en réunion.

Selon le parquet de Grasse, il a aussi été déféré au parquet de Grasse ce mardi 11 mars, en vue d’une "comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité du chef de dégradation d’un véhicule de police municipale". Il a été condamné à une amende de 300 euros et 5 ans d’interdiction du territoire français.

Une enquête en cours

L'homme s'est présenté à l'arrière d'un commissariat, vers 11 heures, ce samedi 15 mars. Plutôt calme, il a marmonné en s’approchant d’un équipage de police, avant de brandir de haut en bas un couteau. L’équipage a alors décidé de démarrer la voiture pour aller chercher des collègues devant le commissariat.

Alertés, les renforts ont fait usage d'un taser pour maîtriser l'individu, qui aurait crié "Allah Akbar". Menotté, il a continué de prononcer ces mots dans sa cellule. Aucun agent des forces de l'ordre n'a été blessé.

L'homme de nationalité marocaine était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis 2024. Il a été évacué vers un hôpital pour être vu par un médecin.

Une enquête, confiée à la police judiciaire, a été ouverte.

Solenne Bertrand