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Nice: un individu interpellé pour trafic de stupéfiants et blanchiment d'argent, son magasin perquisitionné

Un brassard de police à Marseille. (Illustration)

Un brassard de police à Marseille. (Illustration) - Christophe Simon - AFP

Plus de 13 kg de drogues ont été retrouvés au sein de son local dont se dégageait une forte odeur de cannabis. Une demande de fermeture administrative a été réalisée pour sa sandwicherie au sein de laquelle ont été constaté du travail dissimulé et du blanchiment d'argent.

Un homme a été interpellé ce samedi, à Nice, pour trafic de stupéfiants et blanchiment d'argent, est-il annoncé dans un communiqué diffusé par la police nationale. Il a été arrêté par des effectifs du Groupe de Sécurité et de Proximité d'Antibes qui menaient une opération de surveillance dans une résidence.

Après avoir découvert un local technique situé au sous-sol qui dégageait une odeur de cannabis masqué par du désodorisant, les forces de l'ordre ont surveillé les lieux durant plusieurs heures.

Un individu, qui possédait les clés du local, est arrivé sur les lieux en scooter. Il a exercé une vive résistance lors de son interpellation, blessant un agent au visage en lui assénant un coup-de-poing.

Le magasin du mis en cause perquisitionné

A l'intérieur du local, la Brigade des stupéfiants a mis la main sur 1,3 kg de cocaïne, 12,8 kg de résine de cannabis et 569 grammes d'herbe de cannabis. Du matériel de découpe et de conditionnement et la somme de 845 euros en numéraire ont également été retrouvés. Le scooter a quant à lui été saisi.

La sandwicherie du mis en cause a également été perquisitionnée. Des faits de travail dissimulé et de blanchiment d'argent y ont été constatés.

A la suite de l'exploitation de son téléphone, les fonctionnaires de police ont découvert l'existence de quatre canaux cryptés destinés à la revente de stupéfiants, les identités de clients et revendeurs potentiels, ainsi que des éléments de comptabilité.

Une demande de fermeture administrative de son commerce a été demandée à la sous-préfecture de Grasse.

Manon Aversa avec Mélanie Hennebique