Nice: sept morts dans un violent feu d'appartement aux Moulins, la piste criminelle privilégiée

Un incendie s'est déclaré rue de la Santoline ce jeudi 18 juillet. Malgré l'intervention des sapeurs-pompiers, sept personnes sont mortes dont trois enfants. La piste criminelle est privilégiée.

Un incendie s'est déclaré dans un immeuble du quartier des Moulins à Nice, rue de la Santoline, aux alentours de 2h30 du matin ce jeudi 18 juillet. Sept personnes sont mortes ont confirmé les sapeurs-pompiers.

Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur démissionnaire, a confirmé la mort d'au moins trois jeunes enfants parmi les sept victimes sur son compte X.

Trois enfants et un adolescent parmi les victimes

Les trois enfants, de 5, 7 et 10 ans, ainsi qu'un adolescent et trois adultes sont morts dans l'incendie de l'appartement, a détaillé le procureur de la République de Nice. La septième victime est morte après s'être défenestrée.

Une autre personne, aujourd'hui blessée, s'est défenestrée, ajoute le préfet des Alpes-Maritimes Hugues Moutouh. En tout trois personnes sont blessées, deux sont en urgence relative et la troisième a été transportée à l'hôpital Pasteur 2 en urgence absolue.

Le préfet des Alpes-Maritimes Hugues Moutouh a précisé qu'au moment de l'incendie, "il y avait 10 personnes à l'intérieur" de l'appartement concerné. Toutes sont de la même famille ou ont des "liens familiaux".

La piste criminelle privilégiée

Les sapeurs-pompiers ont procédé à l'évacuation des lieux, 33 personnes ont été mises en sécurité. Le Samu était également sur place. Selon le compte X des habitants du quartier des Moulins, l'incendie s'est déclaré dans un des immeubles surnommés "camembert" par les riverains. Ils partagent des images du feu.

Le procureur de la République de Nice a indiqué qu'à ce stade de l'enquête, la piste "criminelle" était privilégiée. "Au regard des premiers éléments, j'ai ouvert une enquête pour des faits d'incendie volontaire ayant entraîné la mort", a-t-il ajouté.

Le feu est désormais éteint à 7 heures ce jeudi matin. Le feu ne s'est, "a priori", pas propagé dans les autres appartements, indique Anne Ramos à BFMTV, mais la cage d'escalier reste inaccessible. L'adjointe au maire confirme l'ouverture d'une cellule de crise à Nikaïa. "Il va y avoir des relogements", assure-t-elle.

Juliette Moreau Alvarez