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Nice: les commerçants font le bilan de l'édition 2025 du Carnaval

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Les commerçants niçois tirent un bilan plutôt positif du Carnaval. Bien aidés par le beau temps, ils ont vu défiler de nombreux visiteurs, alors que l'évènement a réalisé son record d'affluence cette année.

Après la clôture du Carnaval de Nice 2025 ce samedi 1er mars, l'heure est au bilan pour les commerçants azuréens. Ces derniers ont pu s'appuyer sur une fréquentation record, avec près de 400.000 participants.

Sur le Cours Saleya, "c'était un petit peu mitigé", tempère cependant Eric Butelli, directeur de l'établissement Blast. "Mais c'est prometteur", ajoute-t-il au micro de BFM Nice Côte d'Azur.

"Ça a mis un peu de temps à démarrer"

Maxime Padilla, chef de rang au Mamma Mia, estime que "ça a mis un peu de temps à démarrer... Après on a quand même eu de belles soirées et de belles journées".

Pendant la quinzaine de jours durant lesquels le Carnaval s'est déroulé, la météo a été plutôt clémente sur la Côte d'Azur. Raymond Meheust, directeur de Safari, met en avant cette "chance d'avoir le soleil" pour accueillir des clients.

"C'est très important parce que les confettis sous la pluie, c'est moins joyeux", poursuit-il au micro de BFM Nice Côte d'Azur.

Du côté du Vieux Nice, Florentina Leustan, vendeuse à La Cure Gourmande, a reçu "beaucoup de monde, beaucoup de touristes, beaucoup d'Italiens et d'Anglais..." pendant la période du Carnaval. "Ça s'est bien passé", conclut-elle.

Même bilan pour Sylvia Cazalbon, qui a vu défiler "pas mal de monde" au sein de Miss, la boutique où elle est vendeuse. "Ça fait trois ans que je suis sur Nice avec le Carnaval, ça a amené pas mal de clientèle, de passage...", confie-t-elle.

Une saison touristique lancée

Traditionnellement, le Carnaval de Nice permet aux commerçants locaux de relancer la machine avant le début de la saison touristique. L'évènement est également synonyme de recettes économiques non-négligeables.

"Le Carnaval, c'est quasiment 35 millions d'euros de retombées", d'après Jean-Sébastien Martinez, directeur de l'office de tourisme métropolitain Nice Côte d'Azur. "C'est de l'impact pour les hôtelliers, les restaurateurs, les commerçants", déclare-t-il.

Jean-Sébastien Martinez cite également le rôle de "vitrine" du Carnaval, avec "plus de 400 médias accrédités" pour suivre l'évènement, de quoi offrir "des pages de publicité et de promotion magnifiques" à la ville de Nice.

Mathias Fleury