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Nice: des voleurs de montres de luxe devant le tribunal correctionnel

Ils comparaissent ce lundi devant le tribunal correctionnel.

Ils comparaissent ce lundi devant le tribunal correctionnel. - Jacques Demarthon © 2019 AFP

Les trois prévenus sont accusés d'avoir volé plusieurs montres de luxe à Nice. Ils seront également entendus pour une série de violences. Lors de leur interpellation, deux policiers de la BAC ont été blessés.

Trahis par une voiture. Trois personnes, soupçonnées d’avoir volé plusieurs montres de luxe, sont présentées ce lundi devant le tribunal correctionnel de Nice dans le cadre d’une comparution immédiate, a appris BFM Nice Côte d'Azur auprès des policiers.

Les policiers sont parvenus à remonter au groupe de voleurs de montres de luxe, la semaine dernière. Une enquête qui a conduit à l'interpellation mouvementée -deux policiers de la BAC ayant été blessés- des prévenus.

Des vols commis dans des stations-service

Tout commence jeudi dernier, quand une personne, qui faisait le plein d’essence dans une station-service à la Corniche André de Joly à Nice, se fait arracher sa montre Rolex modèle Oyster Perpetual. Bijoux en main, le voleur monte dans une Renault Clio. La plaque d’immatriculation ayant été relevée, le groupe vol violences de la Sûreté départementale des Alpes-Maritimes fait un rapide lien entre les différentes affaires similaires commises dans le secteur. Toutes ont un point commun: une Renault Clio.

La première affaire remonte au 10 octobre. Ce jour-là, trois personnes montent dans la voiture après avoir volé une montre de luxe. Le 26 octobre, même scénario. Un homme se fait voler sa Rolex dans une station-service; le voleur montre dans une Renault Clio grise.

Interpellés à Marseille

Les investigations des policiers permettent d’orienter l’enquête sur des suspects domiciliés à Marseille. Quelques jours plus tard, la voiture Renault Clio noire est localisée dans la cité Phocéenne, vide de tout occupant. Les policiers décident d’installer un dispositif de surveillance qui a conduit à l’interpellation des trois mis en cause tandis que ces derniers reprenaient le véhicule.

Déférés après leur garde à vue, les trois interpellés ont été écroués dans l’attente de leur jugement. De son côté, le parquet de Nice, saisi de l’affaire, a décidé de joindre les trois dossiers de vols. "Une procédure supplétive était ouverte pour les faits de violences, rébellions et incitation à l’émeute, commise sur les fonctionnaires de la BAC Marseille", précise la police.

Michel Bernouin et C.L.