Nice: des sangliers élisent domicile dans un parc du quartier de Rimiez

Les habitants du quartier de Rimiez, à Nice, ne peuvent plus profiter de leur parc de trois hectares. Des sangliers y ont pris leurs habitudes, et s'y rendent nuit et jour pour manger.

"Vigilance. Les sangliers sont régulièrement observés dans le parc, de jour comme de nuit." Après s'être invités sur les rives du Paillon, ils ont trouvé un nouveau lieu de vie à Nice: le parc du quartier de Rimiez.

Ces mammifères creusent sous le grillage pour venir se nourrir dans le parc de trois hectares. Mais, en conséquence, plus personne ne peut accéder aux jeux pour enfants, au parc à chiens, ou encore au terrain de boules, de peur de se faire charger.

"Ma femme se baladait avec le chien et ma fille. Et puis le chien a eu peur, et tout de suite les sangliers sont venus charger dans le jardin, pour se défendre", raconte Jean-Marie, 63 ans.

Une tentative d'abattage infructueuse

Ces voisins indésirables effraient les résidents. "Ils étaient assez gros, comme un berger allemand à peu près", avance Marie, 40 ans. Léa, 27 ans, "trouve ça plutôt inquiétant". Elle ajouter: "Je n'ai plus trop envie d'aller au parc avec mon bébé."

"Je pense qu'il faut éradiquer", suggère une autre femme, de 69 ans. "Ça me fait toujours de la peine quand on réalise, mais je pense qu'il faut un petit peu réguler."

Le syndic de copropriété a sollicité la préfecture des Alpes-Maritimes, qui a immédiatement pris un arrêté permettant à des chasseurs de venir abattre les sangliers. La procédure devait avoir lieu entre le 12 et le 28 février.

Mais lors de la première tentative des chasseurs, des habitants ont tenté d'empêcher la manœuvre. Ils sont sortis et ont fait beaucoup de bruit, de sorte à faire fuir les animaux.

Le syndic réfléchi donc à d'autres solutions pour que les habitants puissent à nouveau profiter du parc. Parmi les idées avancées: l'achat d'un grillage plus solide, l'usage de produits répulsifs, ou même d'ultrasons.

Esteban Xivecas avec Maïwenn Furic