Le port d'Antibes essaie le Jellyfishbot, un robot télécommandé pour collecter les déchets dans l'eau
Canettes, mégots et bouteilles en plastique n'ont qu'à bien se tenir. Dans le port Vauban d'Antibes, un nouvel outil fait la chasse aux macro-déchets: le Jellyfishbot, un "robot méduse" télécommandé qui peut ramasser jusqu'à cinquante litres de déchets dans son filet en une seule prise.
Petit et compact, le Jellyfishbot a un avantage par rapport aux autres robots fixes présents dans le port: il peut se faufiler partout, notamment grâce à sa caméra frontale qui permet à la personne qui tient la télécommande de le guider.
"Les macro-déchets sont souvent derrière les bateaux, contre les quais", explique Audrey Delobel, stagiaire environnement au port Vauban, au micro de BFM Nice Côte d'Azur. "C'est pratique parce qu'il [le robot] permet d'aller derrière, on peut passer sous les amarres, ce qui nous permet d'être plus efficace au quotidien."
L'utilisation du robot s'inscrit dans une démarche environnementale plus large de la part du port.
"On cherche vraiment à améliorer notre qualité des eaux, et c'est aussi en lien avec tout ce qu'on fait pour la biodiversité. Parce que si on met des nurseries artificielles dans le port, si on essaie de développer cette biodiversité, il faut lui offrir un environnement sain. C'est ce sur quoi on travaille, et c'est ce qui nous a motivés principalement pour faire l'essai du Jellyfish."
Car le robot n'est pas une acquisition définitive du port. Cela fait deux semaines que le port Vauban loue le Jellyfishbot, créé par IADYS, une société française basée dans les Bouches-du-Rhône. Le port doit faire l'expérimentation du robot jusqu'à la fin de l'été. S'il souhaite ensuite se doter définitivement d'un Jellyfishbot, il devra débourser un peu plus de 11.000 euros.