L'Audibergue: la station de ski referme ses pistes après ses 12 premiers jours d'exploitation en 7 ans

En manque de neige depuis 2018, la station de L'Audibergue a réouvert pendant douze jours en février, du samedi 8 au mercredi 19.

C'est ce qu'on appelle une réouverture éclair. Faute de neige, la petite station de L'Audibergue dans les Alpes-Maritimes a refermé ses pistes après seulement douze petits jours d'exploitation ce mercredi 19 février.

Des clients ravis

Mais alors qu'elle n'avait pas ouvert ses pistes de ski depuis sept ans, cette parenthèse enchantée revêt une vraie symbolique pour les exploitants du domaine.

"La majorité des clients étaient ravis puisqu'ils n'avaient pas pu skier sur ce site depuis 2018. On a des aficionados incontournables de L'Audibergue, qui ne skient qu'ici", raconte Martial Le Bihan, chef d'exploitation du Syndicat Mixte des stations de Gréolières et de l'Audibergue (SMGA), à BFM Nice Côte d'Azur.

Samedi 8 février, après "une quarantaine de centimètres tombés en deux chutes de neige", la station située entre 1400 et 1600 mètres d'altitude avait décidé de réouvrir.

Au total, huit pistes ont été mises à disposition des amateurs et trois remontées mécaniques ont été ouvertes.

"Avec regret"

"Mais entre les deux, il a plu. Une fois la machine passée, on était sur le fil puisqu'on avait plus qu'entre 10 et 15 centimètres d'épaisseur. Derrière, on a eu un redoux, du vent chaud, du brouillard, de la pluie... Cela a détruit le manteau neigeux", déplore Martial Le Bihan.

"C’est avec regret que nous vous annonçons la fermeture de la station à compter de ce soir, ne pouvant plus vous proposer une skiabilité correcte, ni assurer la sécurité du domaine", a donc écrit la station mercredi dans un communiqué sur Facebook.

"Rien n’aurait été possible, sans ces femmes et hommes, qui, en dernière minute, nous ont dit 'oui' pour exploiter le site et ce, même pour une courte période", souligne le communiqué, remerciant au passage les pisteurs, les secouristes, les caissières ou encore les agents de maintenance qui se sont démenés.

L'entretien et la sécurité des remontées mécaniques ont représenté un coût pour le syndicat mixte en charge du domaine. La station espère néanmoins pouvoir réouvrir à l'avenir, comme c'était le cas annuellement jusqu'en 2016.

Gabriel Joly