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Jean Quiquampoix, Samir Aït Saïd... Quels sont les espoirs azuréens pour les Jeux Olympiques 2024?

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Ils sont une vingtaine à espérer se qualifier pour les Jeux olympiques et représenter la France dans leur discipline. BFM Nice Côte d'Azur fait le point sur les chances de médailles azuréennes.

Ils brillent en Côte d'Azur et comptent bien briller à l'international. Dans la région, de nombreux licenciés ont les Jeux olympiques de Paris 2024 dans leur viseur.

Pour le moment, si aucun sportif azuréen n'est officiellement qualifié aux JO 2024, une vingtaine de sportifs sont potentiellement éligibles.

• Jean Quiquampoix, tir sportif

Licencié à Antibes, Jean Quiquampoix est peut-être le sportif local qui a le plus de chances de briller. Médaillé d'argent de tir sportif en à Rio en 2016, il a été sacré champion olympique à Tokyo.

Dans son visieur désormais, une nouvelle médaille d'or, afin de conserver son titre quatre années de plus dans l'épreuve du tir à 25 mètres.

• Samir Aït Saïd, gymnastique

En gymnastique, le malheureux Samir Aït Saïd veut toujours prendre sa revanche. Gravement blessé à Rio, il a fini au pied du podium à Tokyo sur l'épreuve des anneaux à Tokyo, malgré une nouvelle blessure.

Désormais, le gymnaste garde la tête froide à 500 jours de la compétition. "Avant de penser à la médaille, il faut aller chercher la qualification aux Jeux", rappelle-t-il sur BFM Nice Côte d'Azur.

Le sportif licencié à Antibes a glané au moins une médaille dans chacun des championnats auxquels il a participé. Il se remet aujourd'hui doucement de ses blessures et souhaite "prendre son temps" pour revenir en pleine forme.

Il espère désormais que la troisième sera la bonne et que les Jeux olympiques lui souriront enfin à Paris. Des jeux qui seront pour lui les derniers de sa carrière.

• Alizé Cornet et Diane Parry, tennis

Côté tennis, c'est Alizé Cornet qui va représenter la Côte d'Azur pour tenter l'exploit de ramener une médaille à la discipline. Au moment des Jeux de Paris, la sportive aura 34 ans.

Elle s'est déjà hissée jusqu'aux huitièmes de finale en 2008 aux Jeux olympiques de Pékin ainsi qu'aux seizièmes de finale à Londres et à Rio. Après une carrière bien remplie, la Niçoise veut se démarquer sur un cours qui l'a révélé en 2005 face à Amélie Mauresmo lors de Roland Garros.

Une autre tenniswoman native de Nice espère faire entendre son nom lors de Paris 2024, Diane Parry. Agée de 20 ans seulement, elle a atteint l'année dernière le 3e tour de Roland Garros et de Wimbledon.

Autre jeune espoir locale du tennis, Fiona Ferro jeune sportive licenciée à Nice: la qualification. Elle qui a atteint le deuxième tour lors de la dernière compétition olympique. La terre de Roland-Garros lui a par ailleurs déjà souri. En 2020, elle y a atteint les 8es de finale, son meilleur résultat en grand chelem.

• Michel Arkhangelsky, natation

Un jeune sportif au double combat. Michel Arkhangelsky veut se dépasser lors des prochains JO, mais doit aussi se battre avec l'administration française.

Né en Russie, il vit en France depuis ses 4 ans et n'a toujours pas reçu sa naturalisation malgré une procédure qui dure depuis deux ans et demi. Le nageur se veut néanmoins optimiste.

"Avant des grandes compétitions comme la Coupe du monde ou les Jeux olympiques, beaucoup de jeunes sportifs étrangers sont naturalisés français. Ça peut être l'histoire de quelques jours ou de seulement quelques mois au lieu de plusieurs années habituellement. Tout dépend si la France est motivée."

Du haut de ses 16 ans, le jeune homme s'entraîne à Nice et compte bien défendre les couleurs françaises.

• Makenson Gletty, Décathlon

Deuxième performeur français en 2022 dans sa discipline, Makenson Gletty est lui aussi un Niçois d'adoption. Né en Haïti en 1999, le décathlonien est adopté par une famille de Haute-Savoie à 7 ans avant d'être licencié à Nice depuis début janvier.

"Les Jeux pour moi, c'est mon objectif ultime", avait-il confié à BFM Nice Côte d'Azur à son arrivée dans le club. "C'est mon objectif de vie."

• Alexandre Ayache, équitation

En Côte d'Azur, la persévérance prime. Un bel exemple de résilience, le dresseur Niçois de 39 ans, Alexandre Ayache s'est remis d'une grande catastrophe dans ses écuries.

En 2020, il avait subi la tempête Alex de plein fouet. Résultat: dix box sont emportés, des chevaux sont effrayés et une partie de l'écurie sera ravagée.

La reconstruction, matérielle et psychologique, a été une épreuve avant les Jeux olympiques. Le dresseur se présentera à Paris en 2024 avec un nouveau cheval, son compagnon de toujours ayant pris sa retraite.

• Xiaoxin Yang, tennis de table

À Monaco, Xiaoxin Yang s'est déjà démarquée à l'international. Onzième joueuse mondiale de tennis de table, c'est la meilleure chance de médaille sur le rocher.

Native de Pékin, elle est naturalisée monégasque depuis 2017. Elle a gagné l'été dernier les jeux méditerrannéens à Oran contre la pongiste portugaise. En 2024, elle compte bien titiller le top 3 occupé par des Chinoises et donner sa première médaille olympique à Monaco.

Juliette Moreau Alvarez