INFOGRAPHIES. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur va-t-elle perdre ou gagner des habitants d'ici 2070?

(illustration) - Valery HACHE / AFP
Une démographie encore croissante. En région Provence-Alpes-Côte d'Azur, la population continue encore de grandir. Selon une étude de l'INSEE parue ce jeudi, la région va encore voir son nombre d'habitants augmenter de 0,05% par an jusqu'en 2070.
Contrairement à d'autres régions comme les Hauts-de-France ou le Grand-Est, la Provence-Alpes-Côte d'Azur n'a pas encore atteint son pic démographique. Sa croissance reste toutefois beaucoup plus lente que d'autres régions, comme l'Occitanie ou les départements et territoires d'Outre-mer.
Il existe également des disparités entre les départements, comme le montre notre carte ci-dessous. Ainsi, les Hautes-Alpes ont atteint leur pic démographique entre 2010 et 2019. Les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes devraient atteindre leur pic entre 2020 et 2039. Le Var et les Bouches-du-Rhône doivent quant à eux l'atteindre entre 2050 et 2069.
Alors que le pic démographique est déjà atteint depuis dix ans ou plus dans près d'une quinzaine de départements, et que la population va diminuer dans 91 autres, le Sud-Est devrait voir sa population continuer de croître jusqu'en 2070, indique l'Insee.
Une population vieillissante
Une diminution qui s'explique en partie par la baisse de la natalité et un surcroît de décès avec "l'arrivée aux grands âges de la génération du baby-boom". Un phénomène de vieillissement qui s'observe également dans les départements du Sud-Est, "ayant une part de seniors plus importante que les départements du Nord et de l’Est".
L'étude de l'Insee estime que 35 à 40% de la population des Hautes-Alpes, des Alpes-de-Haute-Provence et du Var sera âgée de 65 ans ou plus d'ici 2070. Les 65 ans et plus représenteront entre 30 et 35% de la population des Alpes-Maritimes à cette même période, et 25 à 30% des habitants des Bouches-du-Rhône.
Malgré tout, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur étant "plus attractive", devrait maintenir une croissance moyenne jusqu'en 2070 grâce aux migrations internes et internationales, qui "compenserait le déficit naturel".