Incendie de Grasse: la piste criminelle privilégiée, le principal suspect nie toute implication

Le mis en cause, interpellé grâce à l'utilisation des caméras de vidéo-surveillance, se dit innocent alors que "la thèse d’une intervention humaine" est privilégiée.

"À ce stade de l’enquête, le mis en cause nie toute implication dans la survenance des faits." Le procureur de la République de Grasse a pris la parole ce lundi après-midi, au lendemain de l'incendie ayant tué trois personnes, deux hommes et une femme, dans un immeuble de Grasse.

Alors que l'homme, placé en garde à vue ce dimanche soir dans le cadre de l'enquête, se dit innocent ce lundi, le parquet annonce de son côté que "l’expert incendie" a, selon les premières constatations, écarté la piste d'un sinistre d’origine accidentelle et a privilégié "la thèse d’une intervention humaine".

"L’exploitation de la vidéoprotection de la ville faisait apparaître qu’un individu avait quitté l’immeuble deux minutes avant que les caméras ne détectent un début d’incendie", précise le procureur de la République de Grasse dans un communiqué.

L'expertise psychiatrique de l'homme interpellé sera d'ailleurs réalisée en fin de journée, ce lundi.

L'incendie qui s'est déclenché dans la nuit de samedi à dimanche avait fait trois morts et 21 blessés, dont trois se trouvant en urgence absolue. Une soixantaine de pompiers avaient été mobilisés pour éteindre l'incendie, qui avait touché l'immeuble de cinq étages sur la place aux Aires.

Alixan Lavorel