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Chats retrouvés dans un appartement à Nice: le procès renvoyé au 19 mars, les associations déçues

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Le procès devait se tenir le 19 décembre mais a finalement été renvoyé trois mois plus tard. Une déception pour les associations qui se sont constituées partie civile.

L'audience devait se tenir ce mardi 19 décembre devant le tribunal correctionnel de Nice. Elle a finalement été renvoyée au 19 mars 2024.

À la barre, deux prévenus jugés pour abandon volontaire d'un animal domestique apprivoisé ou captif. En juillet dernier, plus de 150 chats et sept chiens dénutris et déshydratés ont été découverts dans un appartement niçois. À l'intérieur, des excréments tapissaient le sol et l'odeur était nauséabonde.

Le couple mis en cause, un homme de 53 ans et une femme de 69 ans, avait été placé en garde à vue. Selon l'un des fils, la sexagénaire souffrirait du syndrome de Noé, un trouble se traduisant par l'accumulation excessive d'animaux.

Une mauvaise nouvelle pour les parties civiles

Les chats et chiens ont quant à eux été recueillis par plusieurs associations. Certains, comme Musa, sont morts malgré les soins qui leur ont été prodigués. Un grand nombre compose aujourd'hui les 18 parties civiles comme l'association ASA06, la SPA de Grasse, ou encore l'association Les protégés de Nathalie, aux côtés de la ville de Nice.

Pour ces organismes, le report du procès est une mauvaise nouvelle. Les associations ont du mal à subvenir financièrement aux besoins des animaux recueillis.

La tribu du Fourmilier par exemple a récemment lancé un appel à l'aide en urgence. Leur trésorerie est "mise à mal" après la réception d'une facture de 1800 euros, "dont la plus grosse partie concerne Étoile, une de nos rescapés de l'appartement de l'horreur".

Étoile a été récupérée par l'association alors qu'elle ne pesait que 1,2 kg. "Des complications lors de sa stérilisation en urgence nous ont amenés à une intervention en clinique d’urgence". Si aujourd'hui le félin se porte bien, ce n'est pas le cas des finances de l'organisme, qui a lancé une cagnotte en ligne.

Claudia Olivier et Juliette Moreau Alvarez