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Châteauneuf-Grasse: les gendarmes interviennent après des heurts dans un centre d'accueil pour mineurs isolés

Des mineurs isolés sont accueillis depuis 2023 dans un ancien hôtel Campanile de Châteauneuf-Grasse (image d'illustration).

Des mineurs isolés sont accueillis depuis 2023 dans un ancien hôtel Campanile de Châteauneuf-Grasse (image d'illustration). - BFM Nice Côte d'Azur

Un centre d'accueil pour mineurs isolés à Châteauneuf-Grasse (Alpes-Maritimes) a été le théâtre de heurts, nécessitant l'intervention des gendarmes, ce mardi 25 mars.

Une intervention de gendarmes a eu lieu, ce mardi 25 mars, dans la soirée, en raison de heurts dans un centre d'habitat collectif, à Châteauneuf-Grasse (Alpes-Maritimes).

Ce centre héberge des mineurs isolés réfugiés, qui sont pris en charge par l'association Entraide Pierre Valdo. La commune annonce, dans un communiqué, que la "fin de soirée [a été] agitée au centre entre les différentes communautés qui occupent l'établissement".

Des relogements envisagés

Des dégâts ont été constatés dans les locaux et sur des véhicules aux alentours. La gendarmerie a également été prise pour cible, assure la ville. Lionel Tivoli, député (RN) de la circonscription, affirme que le centre "est désormais fermé". Ajoutant: "Le préfet me l'a confirmé, donc c'est une victoire."

Interrogée, la préfecture indique seulement que des discussions sont "en cours" avec les services de l'État et du département "pour voir ce qui est dégradé". La préfecture complète en indiquant qu'à la suite de cette évaluation, les habitants du centre pourront "si besoin" être relogés.

Un élu RN réclame la fermeture du lieu

L'élu du parti d'extrême droite rappelle de son côté qu'il se "bat" pour la fermeture de ce centre, ouvert en 2023 en lieu et place d'un hôtel. "Il n'y a eu aucune concertation avec la population locale" et "beaucoup de problèmes liés aux stupéfiants, à de la violence", affirme-t-il.

Ce dernier souhaite la fermeture définitive du lieu. Il a ainsi adressé un courrier au ministère de l'Intérieur, ainsi qu'au préfet. Une partie de la population locale s'était dressée contre la mise en place de la structure avec une pétition qui avait recueilli plusieurs centaines de signatures. Contactée, l'association Entraide Pierre Valdo n'a pas répondu à nos sollicitations.

Nicolas Galup et Pauline Renoir