Ce que l'on sait de la mort d'une randonneuse retrouvée près de la station d'Isola 2000

Une femme de 52 ans, originaire de Nice, a été portée disparue dimanche 21 janvier alors qu'elle était partie seule faire une randonnée en raquettes à Isola 2000 (Alpes-Maritimes). Elle logeait avec sa famille dans une résidence hôtelière de la station.
Après d'importantes recherches, elle a été retrouvée morte le lendemain matin.
• Un important dispositif de recherche le dimanche
La famille de la quinquagénaire a donné l'alerte auprès de l'Unité de montagne de la police nationale, sans nouvelles de la randonneuse depuis plusieurs heures. Dans les derniers messages échangés, elle indiquait déjà être "fatiguée".
La randonneuse a été alors activement recherchée: un hélicoptère de la Sécurité civile et une quinzaine de personnes se sont mobilisés pour la retrouver, après plusieurs heures sans donner signe de vie. Gendarmes, policiers et secouristes étaient mobilisés sur cette opération.
Les secours ont tenté de retrouver la randonneuse très rapidement en raison notamment des températures. "Cette nuit, il devait faire jusqu'à -8, -9°C", a indiqué à BFM Nice Côte d'Azur la maire d'Isola Mylène Agnelli ce lundi matin, faisant part d'"une grande inquiétude".
• Le corps retrouvé près d'une rivière
Les recherches ont continué jusqu'à 3h30 du matin et ont continué lundi matin, menées par le peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) des Alpes-Maritimes. À ce stade, une enquête pour disparition inquiétante avait été ouverte auprès du parquet de Nice.
C'est lors de cette reprise des recherches près d'Isola 2000 que le corps de la quinquagénaire a été découvert, grâce à l'utilisation d'un drone, vers 10h30. Il est retrouvé à côté du lit de la rivière, à quelques mètres seulement de la station.
• "Elle n'était pas sur les sentiers raquettes"
La quinquagnéaire a été retrouvée à un endroit qui n'est pas prévu pour la randonnée. "Elle n'était pas sur les sentiers raquettes qui sont balisés et réglementés", note Jean-Christophe Desens, président de la SEM des Cimes du Mercantour-Nice Côte d'Azur.
L’enquête continue afin "de préciser les circonstances de ce décès", a annoncé le ministère public. Elle devrait notamment montrer si la victime est tombée, ou encore si elle a pu faire un malaise.
"Nous sommes dans un milieu montagnard, donc on sait très bien qu'il y a énormément de risques ne serait-ce qu'au niveau des conditions météo", rappelle Christian Sounier, guide de haute-montagne à Isola 2000.
L'après-midi où la victime a débuté sa randonnée, les températures se sont peu à peu rafraîchies, avec un vent soutenu qui s'est lui aussi régulièrement levé.
"Il suffit d'un accident bête, une fracture, d'être dans un coin où le téléphone ne passe pas...", poursuit-il
Les investigations ont été confiées à la brigade de recherches de Puget-Théniers.