Antibes: un conducteur alcoolisé frappe des policiers après un refus d'obtempérer

Les trois policiers ont porté plainte contre l'individu, une enquête a été ouverte.

Des policiers trainés sur quelques mètres et frappés par un conducteur ivre. Dans la nuit de lundi à mardi aux alentours de 3 heures du matin, un équipage de police a été agressé par un individu alcoolisé à la suite d'un refus d'obtempérer, a appris BFM Nice Côte d'Azur de source policière.

Deux fonctionnaires trainés sur quelques mètres

Il est 3h ce mardi matin quand un équipage de police d'Antibes repère un chauffard effectuant des embardés à bord de son véhicule. Aussitôt, les agents actionnent le gyrophare afin de contrôler l'individu, qui refuse de s'arrêter

Suivit de près par les fonctionnaires de police, l'homme continue son chemin jusqu'à son domicile avant d'arrêter son véhicule devant son portail. À ce moment, deux agents sortent du véhicule de police pour se placer côté passager ainsi qu'entre la voiture et le portail du chauffard.

Fortement alcoolisé, l'homme continue son chemin et actionne l'ouverture du portail automatique avant d'enclencher la première en poussant l'agent situé à l'avant du véhicule.

L’agent placé côté passager réussit à rentrer dans l’habitacle par la fenêtre afin de stopper le véhicule mais il reçoit un coup de poing au niveau de l'oeil droit.

Toujours en mouvement, le véhicule entraîne les deux équipiers de l'agent présent dans l'habitacle à l'intérieur de la résidence.

Une interpellation musclée

Après avoir été trainés sur quelques mètres, les agents parviennent à faire arrêter le véhicule et faire sortir l’auteur.

Au moment de son interpellation, l'homme se rebelle et donne des coups de pied à l'un des agents. Une fois menotté, l’auteur des faits est emmené au commissariat sans incident supplémentaire.

Au poste, l'homme refuse de souffler dans l'éthylomètre avant d'être placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte et les trois fonctionnaires de police agressés ont porté plainte contre le mis en cause.

Michel Bernouin et Martin Regley