"Vous n'aimez pas la France rurale": après Sandrine Rousseau, Arnaud Murgia étrille Marine Tondelier sur les JO d'hiver

Après un premier échange musclé avec la députée Sandrine Rousseau sur le réseau social X mercredi, le maire de Briançon a répondu aux critiques de la cheffe d'EELV à propos de la tenue des JO 2030 dans les Alpes.

L'obtention de l'organisation des JO d'hiver 2030 a entraîné de vives critiques de la part des écologistes. Et Arnaud Murgia a décidé d'y répondre frontalement. Après la députée Sandrine Rousseau mercredi, le maire de Briançon s'en est pris à Matine Tondelier.

Sur LCI jeudi matin, la cheffe d'Europe Ecologie les Verts a affirmé son opposition aux JO dans les Alpes et a appelé à un "référendum territorial" sur place, "pour demander aux habitants s'ils veulent que leurs impôts locaux partent dans les pistes de bobleigh ou dans l'éducation de leurs enfants".

Marine Tondelier estimait également que "de l'argent public va partir à flot" et assurait que l'organisation des JO d'hiver dans les Alpes nécéssiterait de "ramener des camions de neige de je ne sais où".

"C’est la France rurale que vous ne voulez pas aider"

Quelques heures plus tard, Arnaud Murgia lui a repondu de manière abrupte sur le réseau social X. Le maire briançonnais accuse la secrétaire nationale des Verts de faire preuve d'"idéologie et de sectarisme" et assure que celle-ci "ne connaît pas le dossier et en profite pour dire n'importe quoi".

Arnaud Murgia avance que "la piste de bobsleigh est déjà existante, à La Plagne". Il assure que les investissements consentis pour l'organisation des Jeux vont "servir à la desserte de nos territoires de montagne, au ferroviaire principalement, et aux mobilités dans les vallées".

"En fait, c’est la France rurale que vous ne voulez pas aider, car vous ne l’aimez pas", conclut-il.

Mercredi, le maire de Briançon avait déjà eu un échange musclé avec la députée EELV de Paris Sandrine Rousseau, qui assurait elle aussi qu'il n'y aurait pas assez de neige en 2030. "Franchement, ne foutez plus les pieds à Briançon ni ailleurs dans les Alpes", lui avait intimé Arnaud Murgia.

Auprès de BFM DICI, Sandrine Rousseau estimait que celui-ci faisait preuve d'un "déni dangereu et inouï".

Valentin Doyen avec Mathias Fleury