Saint-Firmin: la pétanque et la lyonnaise se confondent pour la fête des boules du Valgaudemar

Les boulistes des deux clubs de Saint-Firmin ont échangé leurs boules de pétanque et de lyonnaise ce jeudi 9 mai pour une journée au cours de laquelle certains ont pu découvrir une nouvelle discipline.

"On n’a pas le droit de poser les boules comme à la pétanque ?", s’étonne Cathy pour sa première partie de boules lyonnaises. La fête des boules du Valgaudemar a réuni, jeudi 9 mai dernier, pour sa troisième édition, les deux clubs de boules de Saint-Firmin autour des deux disciplines que sont la pétanque et la lyonnaise.

"Ça me plaît, c'est plus intéressant que le pétanque"

Les adhérents se mélangent, chacun a la possibilité de jouer deux parties de pétanque et une de lyonnaise. Pour Cathy, institutrice, c’est une vraie découverte. "Ça me plaît ! C’est beaucoup plus intéressant que la pétanque. Je pense que quand je serai à la retraite je m’inscrirai au club de Saint-Firmin", indique-t-elle au micro de BFM DICI.

Dans le boulodrome, les plus expérimentés conseillent les plus novices. La Lyonnaise peut surprendre au premier abord: les boules sont plus lourdes, le terrain plus long et, surtout, la discipline est plus réglementée que sa cousine.

Chaque joueur doit en effet annoncer la boule qu’il veut atteindre et il ne peut dépasser son objectif de plus de 50 centimètres. De quoi nourrir une rivalité entre les deux sports? Guy Feutrier, le président de l’Amicale Boule de Saint-Firmin, assure le contraire.

"Cette journée a été pensée dans un esprit de partage et de convivialité. Les deux disciplines sont un peu différentes, mais le but est que tout le monde se rassemble, vu qu’on aime la même chose en réalité".

Une ambiance plus décontractée à la pétanque

À l’extérieur, sous le regard des montagnes du Champsaur, on se dispute pour déterminer quelle boule est la plus proche du cochonnet. On s’échange blagues et taquineries, parfois avec un verre à la main. L’ambiance est plus décontractée.

"Je préfère de loin la pétanque, opine Nicole, une retraitée de Saint-Firmin. Ce n’est pas compliqué, c’est plus tranquille, pour moi ça me suffit ".

Laure, habitante de la commune voisine d’Aspres-lès-Corps, est du même avis, malgré une vie à jouer à la lyonnaise. "Ce n’est pas pareil. A la pétanque on peut jouer devant sa maison, dans un jardin, on peut jouer partout ! Alors que pour la longue il faut un terrain, il faut la tracée…", confie-t-elle.

Mais à l’heure de passer à la compétition, la rigueur des règles de la lyonnaise semble remporter l’adhésion des joueurs. "C’est moins festif que la pétanque peut-être mais c’est plus codifié, je préfère", admet Patrick, venu de Lyon passer un moment en famille. Avantage à la lyonnaise, même si bien sûr le plaisir de lancer la boule, entouré de ses proches, est le même.

Gabriel del Castillo avec Mélanie Hennebique