RSA sous condition d'activité: le maire de Manosque apporte son soutien à la nouvelle réforme

Camille Galtier, maire de Manosque. - BFM DICI
Camille Galtier, maire de Manosque, a apporté son soutien à la réforme du RSA entrée en vigueur dans toute la France le 1er janvier et qui met en place l'obligation désormais pour les allocataires de réaliser 15 heures d'activités par semaine.
"Un tremplin vers l'emploi"
Dans un communiqué diffusé le 6 janvier, l'édile rappelle que le RSA, qui garantit une aide financière à celles et ceux dans le besoin, "implique aussi un engagement actif de la part des bénéficiaires".
"Le financement du RSA repose sur les efforts des contribuables, et il est essentiel que cette aide ne soit pas perçue comme une fin en soi, mais comme un tremplin vers l'emploi et l'autonomie", écrit Camille Galtier.
Le maire, qui officie également en tant que conseiller départemental des Alpes-de-Haute-Provence, souhaite envoyer le message que "l'insertion professionnelle est une priorité qui nécessite un effort collectif".
"Une opportunité" pour les allocataires
Expérimentée depuis le printemps 2023 dans une cinquantaine de départements, cette réforme inscrit automatiquement tous les bénéficiaires du RSA à France Travail et conditionne le versement de l'aide à une activité hebdomadaire de 15 à 20 heures.
"Ces quinze heures ne sont pas une condition à l'octroi d'une allocation, c'est un élément au sein du contrat d'engagement co-construit entre la personne et l'organisme référent", ont déclaré France Traval et les ministères du Travail et des Solidarités.
Les personnes souffrant d'un handicap, d'un problème de santé ou d'une invalidité, et les parents isolés d'enfants de moins de 12 ans sans solution de garde, ne sont pas dans l'obligation de réaliser ces heures de travail. Pour les autres, un dispositif "suspension-remobilisation", qui entrera bientôt en vigueur, fera respecter cette nouvelle mesure.
"Elle est une opportunité pour les allocataires de retrouver une place active dans la société, de valoriser leurs compétences et de répondre à la nécessité d'un retour à l'emploi", estime Camille Galtier, qui rappelle qu'il s'agit là d'un "effort collectif".
Selon les statistiques du ministère des Solidarités, le nombre des bénéficiaires du RSA s'élevait à 1,84 million en septembre 2024 en France.