Ossements découverts dans les Hautes-Alpes: des analyses ADN en cours pour identifier les squelettes

Le logo de l'Ircgn, photo d'illustration - Ludovic MARIN / POOL / AFP
L’enquête se poursuit dans les Hautes-Alpes après la macabre découverte d’un berger, mardi 7 mai dernier, près de Laragne-Montéglin (Hautes-Alpes). Ce jour-là, l’homme avait découvert dans le terrier d’un animal situé dans un champ non loin de la commune entre 20 et 30 ossements humains.
D’après les premiers éléments de l’enquête de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCG), qui travaille actuellement sur le dossier, ces ossements appartiendraient à au moins quatre personnes.
Des os de personnes d'une même famille?
Les enquêteurs tentent désormais d'identifier les os, a appris BFM DICI ce mercredi 23 octobre auprès de la procureure de Gap Marion Lozac'hmeur.
"Les investigations portent actuellement sur la recherche d’ADN afin de savoir si ces ossements appartiennent à des personnes d’une même famille", a-t-elle indiqué à BFM DICI.
Si c’est le cas, la piste d’un caveau jamais recensé pourrait être privilégiée par les enquêteurs. "Il n’y a pas de cimetière à proximité", rappelle la magistrate.
L'enquête toujours en cours
Le délai post-mortem de ces ossements est supérieur à 30 ans, a déjà prouvé l'enquête. Les investigations se poursuivent également afin d'essayer de découvrir comment et pourquoi ces ossements se sont retrouvés dans cette zone.
"On va devoir faire de l’histoire, de la géographie et une analyse historique du lieu pour comprendre", contextualisait déjà en mai dernier la procureure de Gap. Rapidement, la piste criminelle avait été écartée.
L’enquête judiciaire pour rechercher les causes de la mort des personnes est toujours en cours.