BFM DICI
bfmdici

Hautes-Alpes: deux nouvelles fermetures de classe annoncées pour la rentrée prochaine

Des élèves en classe (photo d'illustration).

Des élèves en classe (photo d'illustration). - -

L'ensemble des syndicats et des représentants de parents d'élèves se sont prononcés contre mardi 6 février. Un vote seulement consultatif.

C'est le rituel du début d'année pour les services de l'Éducation nationale et les syndicats: établir la carte scolaire pour l'année suivante. Celle des Hautes-Alpes pour l'année 2024/2025 a été présentée mardi 6 février aux syndicats et aux représentants des parents d'élèves par le directeur académique des services de l'Éducation Nationale dans les Hautes-Alpes, Aymeric Meiss.

Le syndicat FSU 05 a voté contre cette carte lors du conseil départemental de l'Éducation Nationale, comme les représentants des parents d'élèves. Un vote cependant purement consultatif.

Cette carte prévoit la fermeture de deux classes à la rentrée prochaine: une à l'école de Serres et l'autre à l'école Forville de Briançon. Deux autres fermetures sont annoncées dans les écoles gapençaises Pasteur et Puymaure. Des fermetures effectives depuis la rentrée 2023 en réalité, c'est une simple confirmation.

"Des efforts"

Même procédé pour les ouvertures de classes annoncées dans les écoles de La Tourronde et Charance, à Gap, et à Chorges. Elles sont en réalité effectives depuis la rentrée dernière. Les services de l'Éducation nationale confirment simplement ces ouvertures. Pour cette rentrée, aucune ouverture de classe supplémentaire n'est donc prévue dans les Hautes-Alpes.

À Serres, la fermeture de classe est "compensée" par un poste de coordonnateur de territoire pour mener à bien le déploiement de l'école du socle prévue, qui vise à faciliter le parcours des élèves entre la maternelle et le collège. L'ouverture est programmée en 2026.

Le FSU 05 salue la tendance de cette carte scolaire, "qui montre des efforts, malgré la dotation académique nulle", puisqu'elle propose la création de deux ULIS (dispositif d'inclusion scolaire). Les syndicats se disent inquiets pour le second degré néanmoins, qui voit arriver les groupes de niveaux voulus par l'ancien ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal. Ces groupes de niveaux, estiment-ils, "soulèvent le problème du nombre d'enseignants disponibles et la désorganisation des établissements". 

Loïc Guerringue