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Hautes-Alpes: des collégiens des Garcins et des Giraudes ont rendu hommage à l’appel du 18 juin 1940

Une quarantaine de collégiens des Garcins et des Giraudes étaient réunis pour interpréter a cappella le chant des partisans, lire des poèmes sur les résistants et déposer des gerbes de fleurs à Cervières, le 18 juin 2024.

Une quarantaine de collégiens des Garcins et des Giraudes étaient réunis pour interpréter a cappella le chant des partisans, lire des poèmes sur les résistants et déposer des gerbes de fleurs à Cervières, le 18 juin 2024. - Guillaume Cangiano

Une quarantaine de collégiens des Garcins et des Giraudes étaient réunis pour interpréter a cappella le chant des partisans, lire des poèmes sur les Résistants et déposer des gerbes de fleurs dans le cadre de la commémoration de l’appel du Général de Gaulle du 18 juin 1940.

Ils étaient quarante élèves venus des collèges des Garcins et des Giraudes à avoir fait le déplacement depuis Briançon et l’Argentière-la-Bessée jusqu’à Cervières ce mardi 18 juin pour commémorer l’appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle.

Pour l’occasion, ces jeunes collégiens, âgés de 14 et 15 ans, tous vêtus d’une chemise blanche, ont interprétés a cappella, le chant des partisans devant les élus de la communauté de communes du Briançonnais et les anciens combattants.

Certains sont montés sur l’estrade de la mairie du village pour lire quelques poèmes français et anglais rendant hommage aux combattants pour la Libération.

Accompagnés par un enregistrement de l’appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle, ils ont également déposé des gerbes de fleurs au pied du drapeau tricolore hissé au mat de la place de la mairie de Cervières.

"Une manière d’appliquer le devoir de mémoire"

"S’ils veulent comprendre comment cela s'est passé avant, les symboles qu’ils doivent porter, s’ils veulent appréhender l’histoire et faire leur devoir de mémoire ce type de journée est très importante", se réjouit Carole Robert, professeure de la classe Mémoire et Avenir au collège des Giraudes.

Elle ajoute: "Surtout que ce sont des jeunes qui sont très intéressés par l’histoire. Ils posent beaucoup de questions et c’est la raison pour laquelle cette classe a été créée".

"Pour nous, ça représente le début de quelque chose de grand qui a fait partie d’un engrenage et qui a lancé toute la France en résistance. C’est une manière pour nous d’appliquer notre devoir de mémoire", témoigne Souad, élève de 15 ans en classe de troisième au collège des Giraudes.

Guillaume Cangiano avec Mélanie Hennebique