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Gendarmes pris à partie en avril dernier à Forcalquier: quatre individus en garde à vue

Un gendarme (illustration)

Un gendarme (illustration) - DENIS CHARLET / AFP

Ils sont suspectés de violences et de dégradations, en avril dernier à Forcalquier. Une version contestée par Merlin Longuet, leader du Café des Libertés.

Quatre individus, suspectés de violences envers des gendarmes à Forcalquier en avril dernier, ont été placés en garde à vue ce mercredi après-midi, a appris BFM DICI.

Ils ont été remis en liberté le même jour, a indiqué le procureur de la République de Digne-les-Bains. Ce dernier précise que "l'enquête se poursuit".

Deux gendarmes pris à partie

Le 6 avril dernier, à la suite de l'évacuation et de la destruction de ZDAC dans l'ancienne briqueterie, deux militaires en civil et présents sur le terrain pour surveiller les allées et venues devant une pharmacie, avaient été pris à partie par plusieurs individus. Leur véhicule avait été sérieusement endommagé.

À l'époque, le procureur Rémy Avon expliquait "qu'un véhicule banalisé avait été pris à partie par des individus non identifiés", sans blesser les forces de l'ordre.

Appel au rassemblement devant le tribunal

Une version totalement décriée et contestée par Merlin Longuet, leader du Café des Libertés, et présent au moment des faits. "J’ai filmé ces deux gendarmes et je leur ai demandé ce qu’ils pensaient de la destruction de la ZDAC. Ça les a bien fait rire", expliquait-il.

"J’ai bien indiqué à des collègues que c’était des gendarmes mais la discussion a tourné court. Le gendarme a démarré et a percuté un pote", assurait Merlin Longuet au lendemain de cette soirée.

Un événement qui aurait, selon l'intéressé, mis le feu aux poudres. "Là, des gars ont clairement vrillé en voyant un gars hurler au sol. Des projectiles ont été lancés vers la voiture et une vitre a été brisée. L’un des collègues a été blessé et les pompiers ont dû intervenir".

Ce mercredi après-midi, Merlin Longuet appelle "tous les défenseurs des Libertés à se réunir ce jeudi matin devant le tribunal de Digne-les-Bains".

Valentin Doyen