Gap: vive émotion après la mort brutale d’une professeure du lycée Dominique-Villars

Béatrice Cataldi avait 58 ans. Une cellule d'écoute a été mise en place au sein de l'établissement.

Un choc pour les proches, les élèves et les collègues de Béatrice Cataldi. L'enseignante d'arts plastiques au lycée Dominique-Villars de Gap, est morte brutalement dimanche à son domicile de Laragne-Montéglin. Elle avait 58 ans.

"C’était une femme agréable et très intégrée. Beaucoup de gens la reconnaissaient sur la route lorsqu’elle circulait au volant d'une vieille voiture presque de collection. Je suis touché", témoignait ce lundi Jean-Marc Duprat, le maire de la commune.

Une cellule d'écoute mise en place

Un sentiment partagé par le corps éducatif. La disparition de l’enseignante est soudaine et suscite une vague d’émotion.

"J’adresse mes sincères condoléances à sa famille. Mes pensées vont également à ses collègues et à l’ensemble de la communauté éducative du lycée Dominique-Villars. Comme dans chacune de ces situations, une cellule d’écoute est mise en place dans l’établissement", indique Aymeric Meiss, l’Inspecteur d’académie des Hautes-Alpes.

"C'était une vraie artiste"

Béatrice Cataldi enseignait les arts depuis 2005 dans l’établissement gapençais. Comme au collège de Laragne-Montéglin par le passé, elle avait pris la succession de Jacques Paris, professeur et peintre contemporain installé à Embrun. "Sa disparition est une grande perte. C’était une vraie passionnée qui donnait tout pour son métier et ses élèves", se souvient l’artiste.

Frédérique Verlinden partage le même sentiment: "Béatrice a été durant dix ans la professeure-relais du musée. Elle a fait un travail considérable pour tisser du lien entre notre structure et les établissements scolaires. Sa disparition me touche beaucoup. C’était une vraie artiste", exprime la conservatrice en chef du musée muséum de Gap.

Valentin Doyen