Évacuation de la ZDAC à Forcalquier: échauffourées entre gendarmes et soutiens du Café des Libertés

Echauffourées entre gendarmes et soutiens de Merlin Longuet à la ZDAC de Forcalquier le 5 avril 2022. - BFM DICI
La situation se tend à Forcalquier autour de l'ancienne briqueterie. Des soutiens de Merlin Longuet, environ une quarantaine, sont arrivés sur place durant la matinée pour apporter leur soutien à l'organisateur du Café des Libertés, interpellé en début de journée en marge de l'évacuation du lieu.
Les gendarmes ont dû faire usage de lacrymogènes. Dans l'après-midi, une grue est arrivée sur place pour détruie le bâtiment.
Merlin Longuet interpellé
L’évacuation de l’ancienne briqueterie a débuté ce mardi matin à 6 heures. Une cinquantaine de gendarmes ont encerclé les lieux avant de déloger quatre personnes qui étaient à l’intérieur.
Merlin Longuet, l'organisateur des Cafés des Libertés a été interpellé. Lors de son interpellation, ce dernier s'est débattu et a été plaqué au sol puis menotté. Son père a également été interpellé.
Des soutiens de Merlin Longuet ont filmé la scène et demandé à voir ce dernier. Ils ont été maintenus par les gendarmes.
Tensions entre soutiens de Merlin Longuet et forces de l'ordre
Cinq bennes ont été acheminées pour vider l'intérieur des lieux. Une dépanneuse doit aussi évacuer les véhicules des occupants.
Prévenus de l’interpellation de Merlin Longuet, de nombreux proches du leader du Café des Libertés se sont rendus sur place dans la matinée. Des dizaines de soutiens sont actuellement sur place. Les forces de l’ordre ont dû faire usage de lacrymogènes. L’accès à l’ancienne briqueterie de Forcalquier a été complétement bloqué par les autorités.
Dans ce contexte, un Convoi des Libertés est annoncé à Forcalquier ce samedi avec la présence de nombreuses personnes qui viendront soutenir Merlin Longuet et son père.
Contactée par téléphone, la préfecture des Alpes de Haute-Provence n’a pas souhaité communiquer pour le moment.
Occupé illégalement depuis décembre 2021, le lieu avait été transformé en Zone de Défense Active de la Culture par le Café des Libertés. L'expulsion avait été ordonnée par la justice le 24 mars dernier.