Chutes, intoxication: les gendarmes des Alpes-de-Haute-Provence appellent les cueilleurs de champignons à la prudence

Un homme cueille un champignon sauvage (photo d'illustration) - BFMTV
Une femme qui glisse et se blesse gravement à Saint-Benoît; un couple qui s’égare dans le pays de Forcalquier; un Haut-Alpin qui passe la nuit dehors après avoir perdu son chemin dans un bois de La Faurie... Les interventions de secours en lien avec la cueillette de champignons sont très nombreuses dans les Alpes du Sud depuis trois semaines et le début de la saison des girolles, sanguins et autres cèpes.
"Clairement, nous sommes face à une multiplication des cas", souligne le capitaine Robert Grimault, commandant l'escadron départemental de sécurité routière des Alpes-de-Haute-Provence.
"Il faut éviter de partir seul"
En cette période où bon nombre de personnes se rendent dans les bois pour ramasser des champignons, les gendarmes appellent donc à la vigilance.
"Il faut éviter de partir seul, être bien chaussé, équipé d’eau, de nourriture et aussi d’un GPS ou d’un moyen de géolocalisation", rappelle le capitaine Grimault.
Un gilet fluorescent et un sifflet peuvent aussi être des accessoires très pratiques en cas d’égarement. Les gendarmes conseillent également de faire régulièrement des points de situation entre les différents membres d’un groupe lorsqu’il se sépare.
Concernant le téléphone, il doit être chargé et l’outil de géolocalisation doit être activé. Il faut aussi permettre aux membres de sa famille de pouvoir avoir accès à son compte Icloud ou Android pour géolocaliser également.
Depuis quelques mois, le Centre opérationnel et de renseignement de la gendarmerie Nationale (CORG) de Digne permet aussi, en cas de difficulté, de donner son numéro de téléphone et d’être localisé dans les plus brefs délais.