"Cela marche vraiment bien cette année": les réparateurs de ski font le plein à Gap

À Gap, l'établissement "La Clinique du ski" aide les adeptes de sports d'hiver à bien s'occuper de leurs skis et à les réparer.

En cette saison où les skis sont de sortie, attention à la casse ou à la dégradation de votre matériel. À cause du faible enneigement à basse altitude, certains skieurs heurtent des pierres ou de la terre, ce qui endommage leurs skis. Certains magasins comme "La Clinique du ski" à Gap sont donc là pour les réparer.

Et en ce moment, la demande est fort. Alexandre Duclos, qui a repris l'enseigne depuis 2017, ne voit pas le temps passé. "Le gros des réparations, ça va être des ressemelages, ce qui comprend un surmoulage, un surfaçage et un affûtage des carres et un fartage", explique le gérant.

"S'il y a un gros caillou qui est passé dans le coin et que la carre a bougé, on va la remettre en place et faire un empiècement s'il y a besoin", complète-t-il.

Le temps d'attente pour récupérer son matériel cassé et de deux ou trois jours, cependant il existe des astuces pour préserver ses skis. "Il faut éviter les cailloux car c'est eux qui vont abîmer les skis et les semelles", précise le gérant. "Il faut aussi farter le plus souvent possible et effectuer des entretiens de contrôle au minimum tous les ans", conseille Alexandre Duclos. 

En plus des réparations, "La Clinique du ski" propose également de la location et de l'achat de matériel.

Une ouverture jusqu'en avril

Alexandre a repris la suite du magasin qu'avait ouvert son père en 1982. Aujourd'hui, "La Clinique du ski" est devenue une véritable institution dans le gapençais. "Cela marche vraiment bien cette année, on doit être un peu au-dessus de l'an passé."

Et d'ajouter: "On a tous types de clientèle, de la clientèle locale venant du Laragnais, du Gapençais ou du Champsaur aussi bien que de la clientèle qui peut venir de Marseille ou de Paris", se réjouit Alexandre.

Après un bon début de saison hivernale, "La Clinique du ski" restera ouvert jusqu'au mois d'avril.

Simon Caillet