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"C'est une grosse verrue": la démolition de la laverie de l'Argentière-la-Bessée a débuté

La laverie a été ravagée par un incendie au mois de juin 2024.

La laverie a été ravagée par un incendie au mois de juin 2024. - BFM DICI

Partie en fumée en juin 2024, la laverie de l'Argentière-la-Bessée est en cours de démolition. L'avenir du site est incertain, alors que plusieurs entreprises aux alentours aimeraient s'agrandir.

Le 6 juin 2024 restera dans la mémoire des habitants et des salariés. La blanchisserie de l'Argentière-la-Bessée (Hautes-Alpes) a subit un incendie dévastateur, les locaux ont été réduits en cendres, provoquant la fermeture de l'entreprise.

Cinquante-deux pompiers avaient été mobilisés et avaient réussi à préserver les autres bâtiments industriels aux alentours. En ce mois de mai 2025, il est temps d'effacer ce sinistre d'envergure.

Une bonne nouvelle pour les entreprises et salariés à proximité, comme Serge, contrôleur technique automobile: "Ce n'est pas évident quand on arrive et qu'on voit ce désastre, on va dire, et c'est vrai que je suis assez content qu'on passe à l'action. C'est une grosse verrue".

Un chantier important

L'entreprise de démolition pense qu'il faudra huit semaines pour débarrasser le site, ce qui n'est pas une mince affaire. Philippe Di Manuel, chef de chantier au sein du groupe Polygon, explique l'ampleur de la tâche.

"On va être aux alentours de quatre-vingts tonnes sur un bâtiment comme celui-ci, parce que toutes les poutres sont quand même assez grosses. Les machines qui sont assez anciennes sont aussi métalliques. Donc, ça commence à peser", détaille-t-il à BFM DICI.

L'avenir du site est incertain. Des entreprises à proximité aimeraient bien l'utiliser, mais pour l'instant, de simples discussions sont en cours.

"Les locaux en location sont très chers. On manque tous cruellement d'espace de stockage de zone pour pouvoir s'agrandir et se développer", témoigne un salarié de la zone, préférant garder son anonymat.

Contacté par nos soins, la Communauté de Communes du Pays des Écrins a indiqué à BFM DICI qu'il fallait d'abord attendre la fin de la démolition et l'expertise de la dalle de béton pour prendre une décision.

Arnaud Veyret