Alpes-de-Haute-Provence: quels sont les bons comportements à adopter en cas d'intempéries?

Plusieurs départements du sud-est avaient été placés en vigilance orange ce week-end en raison des fortes précipitations liées à la dépression Monica.

Des fortes pluies, des courants d'eau qui débordent... Les habitants des Alpes-de-Haute-Provence ont dû faire face à des conditions météorologiques difficiles ce week-end, alors que de fortes précipitations liées à la dépression Monica ont été relevées.

Dans le Buëch, les gorges de la Méouge ont par exemple gagné en intensité, et la rivière y est subitement montée. Même constat du côté de ce barrage à Gréoux-les-Bains où le débit est encore important.

Se mettre à l'abri et s'éloigner des cours d'eau

Si peu de dégâts sont aujourd'hui à déplorer dans les Alpes-de-Haute-Provence, la municipalité d'Oraison n'a toutefois pas eu d'autre choix que de fermer les lacs des Buissonnades. La proximité de la digue avec la Durance continue d'inquiéter les élus, mais le site devrait tout de même rouvrir en partie ce mardi.

À quelques kilomètres de là, près de Ganagobie, un puissant orage de grêle s'est également abattu sur l'autoroute A51 entraînant un impressionnant carambolage. Huit véhicules ont été impliqués et de nombreux moyens ont été déployés.

De fortes intempéries qui nécessitent une vigilance particulière de la part des habitants, avec de bons gestes et comportements à adopter dans ces moments. Pour se préparer et se protéger, les autorités recommandent notamment de reporter ses déplacements et d'éviter de prendre sa voiture.

Il est recommandé de rester à l'abri dans un bâtiment lors des intempéries, en particulier de se réfugier dans les étages et d'éviter les sous-sols (en raison du risque d'inondations).

La recommandation la plus importante est surtout de s'éloigner des cours d'eau, et de ne pas rester sur les ponts ou à proximité des berges. Le niveau et les risques de crues liés aux cours d'eau peuvent être suivis dans les 24 heures à venir directement sur le site Vigicrues.

Barbara Tornambé