Les ventes de voitures neuves poursuivent leur redémarrage en novembre

Les ventes de voitures neuves ont poursuivi leur léger rebond en novembre, pour le quatrième mois consécutif, et devraient s'approcher des chiffres de 2021 sur l'année entière, selon les données publiées jeudi par la Plateforme automobile (PFA).
Avec 133.961 immatriculations, le marché français est en hausse de 9,81% par rapport à novembre 2021, mais reste encore loin des plus de 160.000 véhicules écoulés avant la pandémie, en novembre 2019.
Stellantis comme Renault sont restés ralentis en novembre par les pénuries de puces, entre autres problèmes. Le N°1 français Stellantis a enregistré une baisse de 5,22% de ses ventes sur un an, avec près de 39.000 véhicules neufs écoulés. Un léger rebond de Peugeot sur le mois ne compense pas les baisses de Citroën, Opel et Fiat.
Le groupe Renault est en baisse de 2,44% à moins de 30.000 unités. La croissance du mois est surtout portée par le groupe Volkswagen avec près de 18.000 voitures écoulés (+24,08%), notamment sur sa marque principale. Toyota enregistre une forte hausse (10.000, +41,34%), devant BMW-Mini (7000, +22,69%).
Les voitures électriques ont représenté 15% des ventes, et les hybrides rechargeables 9%. Le modèle le plus vendu reste la Peugeot 208, loin devant les Renault Clio, Dacia Sandero et Citroën C3.
La priorité reste aux modèles des catégories supérieures
Paralysés en début d'année par les pénuries de puces électroniques, les constructeurs automobiles semblent sortir depuis la fin de l'été la tête de l'eau, accélérant les immatriculations. "C'est plutôt positif", a expliqué François Roudier de la PFA, même si les chiffres montrent que les marques donnent encore la priorité à certains modèles des catégories supérieures, faute de puces en nombre suffisant.
"Les problèmes de livraison perdurent mais ce sont un peu améliorés pour quelques constructeurs, quelques marques qui ont pu livrer un peu plus qu’avant, mais on reste quand même sur une tendance très basse pour l’année 2022", a souligné sur BFM Business François Roudier, porte-parole de la Plateforme Automobile.
Mais ce marché ne devrait cependant pas retrouver ces niveaux d'avant-crise. Sur les onze premiers mois de 2022, les immatriculations sont en effet en baisse de 8,65% par rapport à la même période en 2021. "Ce marché français n’atteindra plus les deux millions qu’il avait traditionnellement. On voit des véhicules finalement un peu plus chers, c’est-à-dire de meilleures valeurs pour les constructeurs mais qui va être moindre en volume.