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Le marché des voitures neuves chute de 12% en mai en France

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Les immatriculations de voitures neuves ont diminué de plus de 10% par rapport à 2024. En mai 2025, 123.918 voitures particulières ont été immatriculées en France.

Nouveau repli général des ventes de voitures neuves en France au mois de mai. Les immatriculations de voitures particulières ont diminué de 12,3% sur un an, selon les données communiquées dimanche 1er juin par la Plateforme automobile (PFA). Au total, 123.918 véhicules particuliers sont entrés en circulation dans l'Hexagone le mois dernier, a rapporté le représentant des 4.000 entreprises du secteur. Le marché des voitures neuves connaît un recul de 8% depuis le début de l’année par rapport à 2024.

Dans le détail, Renault et Stellantis restent de loin les constructeurs des voitures préférées des Français en mai, avec respectivement 34.500 voitures vendues pour le premier et 34.441 pour le deuxième. Le groupe Volkswagen monte sur la troisième marche du podium, avec 19.731 immatriculations de voitures neuves.

Un autre chiffre est encore plus impressionnant: celui du nombre de Tesla nouvellement immatriculées. Le groupe automobile américain enregistre un recul de près de 70% de ses ventes au mois de mai avec seulement 721 nouvelles voitures. Bien loin des 2.197 voitures écoulées il y a un an.

Un marché en berne encore quelque temps?

"Presque tous les indicateurs sont au rouge sur le mois de mai", détaille Marie-Laure Nivot, Head of automotive market analysis chez AAA Data, dans un communiqué. "Avec des commandes de voitures particulières neuves en baisse de 14 % selon les données du CCFA (janvier à avril 2025 vs 2024), nous n’attendons pas de redressement de la tendance des immatriculations dans les prochains mois. Les changements de politiques publiques ont rendu les acheteurs prudents et les opportunistes attendent le leasing électrique annoncé pour septembre".

Ces mauvais chiffres sont également liés à un contexte incertain de la guerre commerciale menée par les États-Unis et de la situation économique en France, avec une confiance des ménages à un niveau historiquement bas en mai.

Sébastien Bordry